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Médecins sionistes : Le détenu Halahila est à l’article de la mort après 74 jours de grève

vendredi 11-mai-2012

L’avocate de la fondation Dhamir pour l’assistance aux prisonniers et les droits de l’homme s’est rendue jeudi soir à l’hôpital du centre de détention sioniste de Ramleh où elle a rencontré quatre prisonniers grévistes de la faim qui sont : Thair Halahila Nidal Shahada Jaafar Ezzedine et Mohamed Taj. Elle a rapporté des médecins sionistes que le détenu Halahila est en danger de mort et celui qui mène la grève la plus longue de l’histoire du mouvement captif est Bilal Diab.

L’avocate a indiqué que le détenu Thair Halahila est en grève de la faim depuis 42 jours et reste déterminé à continuer malgré la détérioration significative de son état de santé. Les médecins de la prison l’ont informé que sa vie est en danger sachant que son poids a baissé jusqu’à 55 kilos avec une chute de tension des saignements dans la bouche  l’instabilité de sa température corporelle et il crache du sang depuis mercredi. Malgré cela ajoute l’avocate « Thair garde le moral élevé reste concentré et déterminé il continuera cette bataille jusqu’à ce que les demandes soient satisfaites ».

Elle a également rencontré le détenu Jaafar Ezzedin en grève depuis 50 jours qui a fait part de pressions sur lui tous les jours et de menaces de la part de l’administration de lui interdire les visites de l’avocat. Elle s’est entretenue avec Mohamed Taj en grève depuis 57 jours dont l’état de santé est critique et la pression faible.

Quant au détenu Nidal Shahada qui entame son 24e de grève souffre de problèmes aux yeux et aux pieds et demande des soins sur une base constante. Il est déterminé à poursuivre la grève jusqu’à mise à disposition de son traitement. 

La Fondation Dhamir a affirmé la nécessité de continuer les efforts locaux et internationaux pour sauver les détenus palestiniens dans les prisons de l’occupation et qu’ils obtiennent leurs revendications avec la garantie de jouir de tous les droits stipulés par les normes internationales. Elle souligné également l’importance de l’action populaire pour soutenir les prisonniers jusqu’à leur libération sans conditions.

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