Les étudiants du Bloc islamique qui manifestent dans l’université de Bir Zeit ont appelé toutes les institutions juridiques à intervenir immédiatement pour cesser les campagnes d’arrestations et des convocations politiques et pour mettre fin à leur souffrance pour qu’ils puissent finir leur marche académique et scientifique en liberté et sans être traqués par les services de sécurité.
Ils ont indiqué dans une lettre urgente dont le Centre Palestinien d’information a reçu une copie le jeudi 10/5 : « Nous avons été obligés de mener la grève et de manifester dans l’université pour obtenir nos droits légitimes et se déplacer en liberté dans l’Université et à l’extérieur sans poursuites incessantes des services de sécurité« .
La lettre a souligné la souffrance aggravée des étudiants du Bloc islamique après être devenus des personnes recherchées par les forces armées de l’occupation israélienne et les services de sécurité de l’Autorité palestinienne en raison de leurs activités visant à servir les étudiants dans l’Université.
Ils ont poursuivi dans leur lettre : « Notre sit-in dans le campus de l’université était spontané suite à l’arrestation de l’un des cadres du Bloc islamique et la convocation des autres après avoir été encerclés dans le campus de l’Université et dix jours après le début du sit-in et l’intervention des institutions juridiques et du comité des libertés le sit-in a été arrêté sur la base des garanties et des promesses fournies par le comité de libertés le ministre de l’Intérieur et la direction des services de sécurité que les cadres du Bloc islamique dans les Université de la patrie ne seront pas convoqués en raison de leurs activités politiques et estudiantines« .
La lettre a confirmé que les services de sécurité ont ignoré toutes les conventions et les promesses de ne pas arrêter les étudiants du Bloc islamique appelant à la fin toutes les institutions juridiques à intervenir immédiatement pour mettre fin à leur souffrance cesser les arrestations et les convocations politiques contre eux pour leur permettre de terminer leur marche académique et scientifique en liberté et sans poursuite sécuritaire.
