L’administration pénitentiaire sioniste a rencontré lundi matin dans la prison de Rimon de nombreux dirigeants détenus du mouvement du Fatah incarcérés dans différentes prisons pour constituer une direction centrale des détenus du Fatah et ainsi briser la grève de l’ensemble des prisonniers. Au même moment des dirigeants du Fatah qui soutiennent la grève ont critiqué le fait que plusieurs représentants éminents du Fatah aient accepté de rencontrer l’administration pénitentiaire.
Un leader prisonnier du Fatah qui a voulu gardé l’anonymat a rapporté dans une lettre envoyée de la prison d’Ofer au correspondant du CPI : « L’administration pénitentiaire s’active depuis ce matin à faciliter sa réunion avec les dirigeants du Fatah ».
Cette même source a confirmé que ces leaders vont procéder à l’élection d’un dirigeant du Fatah pour collaborer avec l’administration pénitentiaire au sujet de cette étape qu’il a qualifiée de « grave ».
Des sources de haut niveau au sein des prisons de l’occupation avaient affirmé que 65 prisonniers du Fatah se sont retirés de la grève dimanche et en particulier le détenu Nasser Abouhamid après avoir subi une pression de la part de leurs responsables à l’extérieur pour ne pas participer à la grève.
Les sources ont indiqué que la direction du mouvement du Fatah à l’extérieur des prisons de l’occupation a menacé de leurs partisans détenus en grève de geler leur adhésion et leurs indemnités pendant deux ans.
