Les autorités d’occupation ont libéré la nuit dernière le Sheikh Khader Adnan après avoir retardé volontairement sa libération pendant de longues heures afin de gâcher la joie de sa libération et éviter toutes festivités nationales pour son accueil.
Une foule nombreuse s’était rassemblée devant son domicile depuis mardi après-midi pour pouvoir l’accueillir et est restée attendre pour ne pas donner raison à l’occupation qui faisait trainer la libération afin que les gens se dispersent. Mais son comité d’accueil est resté jusqu’à sa libération pour tourner dans les rues du village en voiture puis mener une marche à pieds.
A sa sortie le Sheikh Khader Adnan semblait être en forme et en bonne santé et avoir complètement récupéré des souffrances physiques.
Le Sheikh y a rencontré son épouse et sa famille et a salué le rôle héroïque joué par le prisonnier Jaafar en énumérant ses qualités et le long voyage qui les a réunis à l’intérieur et à l’extérieur des prisons.
Il s’est ensuite rendu chez lui où il s’est exprimé devant des centaines de citoyens présents en remerciant tous ceux qui l’ont soutenu pendant sa grève en soulignant que sans les gens autour de lui il n’aurait pas pu tenir et continuer sa grève de la faim.
Il a ajouté : Le Mouvement du captif livre une bataille héroïque et décisive il faut le soutenir par tous les moyens afin d’obtenir la dignité humaine et l’accès à la liberté totale pour tous les détenus.
Il a souligné que les autorités d’occupation continuaient d’exercer sur lui une guerre psychologique jusqu’à l’instant de sa libération en le relâchant à la dernière seconde et lui faisant croire qu’il serait encore détenu. Cela démontre l’arrogance de l’occupation dans le traitement des prisonniers a-t-il assuré.
Adnan a passé en revue les conditions très dures des prisonniers malades qu’il a rencontrés en prison en précisant que les autorités d’occupation ne leur proposent rien pour les torturer davantage ce qui nécessite d’agir pour tous les libérer.
Puis le Sheikh s’est adressé à son épouse ses filles et ses proches au milieu de cris de joie et de glorifications de Dieu (Allah) par les citoyens.
