Des sources médiatiques hébreu ont révélé lundi que le ministère américain de la Santé étudie la possibilité de poursuivre en justice les détenus libérés dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers entre le mouvement du Hamas et l’entité sioniste. Il prétend que ces ex-détenus ont agressé des citoyens israéliens détenteurs également de la nationalité américaine.
Le journal hébreu Jerusalem Post a affirmé que le directeur du bureau « Justice pour les victimes du terrorisme à l’étranger » et le procureur général de l’Etat de Colombia prévoient une rencontre entre les juifs victimes d’actes de la résistance palestinienne et qui détiennent la nationalité américaine et israélienne pour accuser les ex-détenus libérés dans le cadre de l’accord Shalit. Ces rencontres se tiendront aussi bien en Israël qu’aux Etats-Unis.
Le journal a cité de Hidar Cartwright le procureur général américain que le ministère américain de la Justice prend très au sérieux la question de traduire en justice les personnes impliquées dans des agressions contre des américains. Il souligne que les Etats-Unis s’étaient opposés à la décision d’Israël de libérer ces détenus dans le cadre de l’accord Shalit.
Cartwright a révélé que l’ambassade de son pays à Tel-Aviv s’était activée en collaboration avec le ministère de la Justice et des Affaires étrangères pour inciter le gouvernement israélien avant la fin de l’accord d’échange à ne pas libérer les détenus impliqués dans l’assassinat de ressortissants américains avant la fin de leur peine.
