Le Centre Adala a condamné la transformation de la Grande Mosquée de Beersheba (territoires occupés en 1948) en un musée exposant des statues habillées d’anciens uniformes militaires et des photographies de bâtiments publics. Cette mesure est « contraire à la décision de la Cour suprême émise en juin 2011 » a estimé le Centre.
Dans un communiqué de presse le Centre a déclaré que « toute personne qui visite le bâtiment de la mosquée ces jours-ci s’étonne que ce soit une mosquée ses murs sont couverts de photographies de bâtiments publics et des statues vêtues d’anciens uniformes militaires au lieu de le changer en un musée de la culture islamique comme le stipule le jugement de la Cour suprême ».
Il a indiqué s’être ensuite adressé à l’avocat Aram Mahamid mardi pour un appel préliminaire au procureur général de Beersheba pour demander le retrait de l’exposition qui contredit la décision de justice sioniste.
Le tribunal avait émis en juin 2011 un jugement ordonnant la transformation de la Grande Mosquée en un musée de « la culture islamique » malgré la demande des pétitionnaires d’ouvrir la mosquée aux habitants.
De son côté Nouri Ouqbi a précisé aux auteurs de l’appel de ce dossier qu’il a visit2 la Grande Mosquée lundi dernier et a ressenti du dégoût et une grande colère face à la violation de la sacralité de la mosquée où ont été placées des mannequins en plastique portant l’uniforme militaire britannique et sioniste.
« Pendant ma visite et ma discussion avec les employés du lieu ils ont souligné que la prière et le culte sont strictement interdits dans ce bâtiment en dépit du fait que cette mosquée fut construite sous l’Empire ottoman avec des fonds recueillis auprès des bédouins musulmans du Néguev » a-t-il ajouté.
Il a noté qu’aujourd’hui des milliers de familles palestiniennes musulmanes vivent dans la ville de Beersheba en plus des dizaines de milliers de personnes qui viennent à la ville chaque jour pour différents besoins. Pour toutes ces personnes il n’y a pas un seul lieu de culte et sont contraints de prier dans les marchés et les lieux publics qui ne sont pas appropriés pour cet acte sacré.
