Le leader du mouvement Ennahda en Tunisie Cheikh Rashid Ghannouchi a confirmé le refus de son mouvement de reconnaître l’entité sioniste le considérant comme une puissance occupante.
Au cours de sa présidence de la septième réunion du colloque international intitulé « La révolution et la transition démocratique dans le monde arabe : vers une feuille de route » organisé par le Centre d’études de l’unité arabe en coopération avec l’institut suédois à Alexandrie Ghannouchi a déclaré que le parti d’Ennahda n’est pas un mouvement rigide en place et que le mouvement islamique est une phénomène social soumis à la loi du développement.
Il a ajouté que le colonialisme a tué le rêve du jumelage entre la religion et la modernité et que les révolutions arabes sont une tentative de reprendre ce vieux rêve avec ses belles valeurs de liberté de citoyenneté et d’égalité.
De son côté le ministre tunisien des Affaires étrangères Rafiq Abdel-Salam a confirmé qu’il n’y a pas une reconnaissance gouvernementale d' »Israël » et que la relation avec l’Iran reste à la taille des points de convergence et de divergence.
