Le député Masri président de la Campagne internationale pour la libération des députés enlevés a appelé la Croix-Rouge à agir pour le retour du ministre et des députés à son siège à al-Qods et de ne pas négliger cette affaire.
Masri a affirmé lors d’un entretien téléphonique samedi 24 janvier avec Elio Fillion responsable adjoint du Moyen-Orient pour la Croix-Rouge depuis le siège à Genève que le crime de l’enlèvement du député Mohamed Toutah et de l’ancien ministre Khaled Abou Arafa est un crime doublé d’une violation de l’immunité parlementaire des députés et une violation symbolique de la Croix Rouge.
Le député a appelé l’organisation de la Croix-Rouge à élever sa voix contre l’enlèvement à son siège et a insisté sur la nécessité de faire la lumière sur ce crime et dénoncer l’assaut du siège du CICR à travers les médias tout en assurant que cela aura des résultats positifs sur la fin des crimes de l’occupation.
De son côté Fillion a exprimé la stupéfaction de la Croix-Rouge face à l’assaut du siège à Jérusalem et l’enlèvement du député Mohamed Toutah et du ministre Khaled Abou Arafa. Il a affirmé leur enlèvement et leur prochaine expulsion de la ville d’al-Quds comme cela est arrivé à leurs collègues sont en totale contradiction avec le droit international et que la Croix-Rouge continuera à communiquer à travers la justice avec le côté sioniste afin qu’ils reviennent au siège d’al-Qods.
Fillion a précisé que la Croix-Rouge a publié un communiqué de presse diffusé par les médias et dans lequel elle condamne l’enlèvement à son siège et qu’elle continuera à protester contre cette affaire.
Une délégation parlementaire dirigée par le député Masri avait visité la Suisse récemment et rencontré le responsable de la Croix-Rouge à Genève pour discuter de la question de l’expulsion des députés. Elle avait remercié la Croix-Rouge pour avoir accueilli les députés pendant un an et demi et mis en garde contre une perquisition de la Croix-Rouge l’enlèvement du député et du ministre et le renouvellement du scénario de l’expulsion. De leur côté les responsables de la Croix-Rouge ont regretté tout enlèvement prévu à leur siège par les autorités d’occupation montrant qu’ils n’ont peut-être pas l’immunité diplomatique mais ont une symbolique internationale. Ils ont également affirmé la poursuite de leurs efforts pour empêcher cela et protéger les députés maqdissins.
