Le Réseau européen pour la défense des droits des prisonniers palestiniens (UFree) a demandé à la communauté internationale de se tenir face à ses responsabilités en faisant pression sur l’occupation sioniste et la dissuader de ses pratiques illégales contre pas moins de 6000 détenus palestiniens qui croupissent dans ses prisons.
Dans une déclaration écrite à la presse l ’UFree a considéré que la libération par l’occupation de plusieurs prisonniers palestiniens un mois environ après la fin de leur période de jugement injuste « reflète clairement l’absence de légalité dans les pratiques de l’occupation et son non-respect d’aucune norme internationale et onusienne ».
Il a affirmé que les détenus libérés ont fini de purger leur peine dans les prisons de l’occupation depuis plusieurs jours et d’autres depuis près d’un mois mais les autorités de l’occupation ont ralenti la procédure de libération comme mesure punitive s’inscrivant dans une politique de sanctions recommandée par le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu et consacrée contre les détenus.
Le Réseau européen s’était particulièrement engagé pour la cause de la détenue Qotosh ainsi que celle de Nelly Safadi libérée le mois dernier lorsqu’il a déclaré 2011 comme l’année de solidarité avec les prisonnières palestiniennes. L’UFree y a mené une campagne médiatique et juridique pour faire connaître la cause des prisonnières à la communauté européenne et mobiliser le soutien des organisations des droits de l’homme pour la cause des détenus palestiniens par l’occupation qui exerce contre eux la pire des politiques de répression et la plus flagrante violation de la loi.