Salam Fayyadh premier ministre du gouvernement de Ramallah a dévoilé lors d’une conférence de presse tenue mercredi 11/05/2011 à Ramallah que son gouvernement souffre d’un déficit d’un milliard de dollars américain précisant que son gouvernement a emprunté des banques palestiniennes depuis le début de l’année courante une somme de 30million dollars pour couvrir son déficit budgétaire.
Fayyadh a ajouté que les banques qui opèrent sur les territoires palestiniennes ont crédité son gouvernement l’année dernière la somme de 335 million de dollars alors que l’ensemble des crédits bancaires durant les années précédentes est de 890 million de dollars.
Le déficit budgétaire du gouvernement a atteint de l’année dernière jusqu’à l’année courante selon Fayaydh 1300 million de dollars ce qui représente 30% du revenu national palestinien. A savoir que son gouvernement doit verser mensuellement une bourse salariale de 200 million de dollars.
Bassam Zakarna chef du syndic des travailleurs de la fonction publique a appelé le gouvernement de Fayyadh à assumer sa responsabilité s’il n’arrive pas à payer ses fonctionnaires. Il a souligné dans un communiqué publié aujourd’hui jeudi 12/05/2011 que le conseil syndical se réunira le lundi prochain à Ramallah pour discuter l’affaire des salaires et examiner les décisions à prendre pour les semaines prochaines.
Zakarna a relevé des symptômes de gaspillage de l’argent public à travers des salaires qui ont atteint 4000 dollars au profit de certains contractuels l’achat dans de telles circonstances de 23 voitures par le ministère de finance en plus de 250 million de Shekles dont 120 million pour les frais divers des différents ministères versés au cours de cette semaine sans aucune raison.
« Il n’est pas étonnant de voir l’occupant geler les créances fiscales palestiniennes mais le l’étonnant est l’absence d’un plan d’action gouvernemental pour affronter la situation et ce malgré tout ce qu’on dit de s’être prêt à déclarer un Etat indépendant » a ajouté Zakarna.
Il a ajouté également que le gel des créances fiscales est attendu de la part de l’ennemi occupant sioniste qui « se venge sur notre union » appelant à le mettre sous pression et à lui incomber toute la responsabilité et à demander à l’autorité palestinienne de se préparer à l’annonce de juillet ou autre.
