L’ancien président Hosni Moubarak s’est confronté à de nouvelles enquêtes et sa détention a été prolongée de 15 jours jusqu’à la mi-mai dans le cadre de l’enquête sur la répression des manifestations ayant conduit au renversement de son régime et à sa chute personnelle.
L’ex-président âgé de 82 ans chassé le 11 février par la révolte populaire en particulier de la jeunesse qui a mis fin à trois décennies de pouvoir avait été arrêté le 13 avril pour 15 jours en plus que ses deux fils Gamal et Alaa.
Selon le porte-parole du parquet le juge Adel as-Saïd cité par MENA des membres du parquet se sont rendus hier à l’hôpital de Charm el-Cheikh la station balnéaire sur la mer Rouge pour poursuivre l’interrogatoire de M. Moubarak soigné depuis le 12 avril après avoir été placé en détention provisoire dans cet établissement.
Moubarak a été interrogé sur les responsabilités dans la mort de manifestants lors de la révolte du peuple égyptien lancée le 25 janvier jusqu’au 11 février et sur les contrats controversés de vente de gaz égyptien à l’occupation israélienne qui ont abouti à des pertes de plusieurs milliards de dollars pour le pays selon les estimations cité par le parquet.
Un rapport avait indiqué que 846 civils sont morts dans les manifestations ayant poussé à la chute de » Moubarak »
De sa part un membre d’une commission d’enquête sur la répression a indiqué que Moubarak s’était trouvé complice dans les violences meurtrières avant son départ contre les révolutionnaires égyptiens.
