Urgent

Sat 5-October-2024

Une soldate israélienne accusée d’avoir divulgué des documents militaires Top secret

lundi 7-février-2011

Une soldate à l’armée de l’occupation israélienne a été reconnue coupable dimanche par le tribunal de district de Tel-Aviv d’avoir divulgué à un journaliste des informations militaires classées secrètes au moment où elle effectuait son service militaire.

La cour chargée de juger la jeune soldate Anat Kam âgé de 23 ans a été accusé  d’avoir pris illégalement possession de « documents classifiés » et les avoir divulgués à un journaliste au quotidien hébreu « Haaretz »  ce qui selon le tribunal porte atteinte à la sécurité générale.

 Des sources judiciaires ont indiqué que ces infractions sont passibles de 12 et 7 ans de prison alors que la peine doit être fixée dans deux mois.

Le tribunal a jugé que la soldate assignée à résidence dès décembre 2009 a été reconnue coupable d’avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général « Yaïr Naveh » chef de la région militaire centrale qui couvre la Cisjordanie occupée en l’accusant d’avoir confisqué « 2.000 documents » désignés «  Top secret ».

La soldate Anat Kam a répliqué devant les enquêteurs en refusant l’accusation et déclarant qu’elle a estimé  plus important pour elle de porter à la connaissance du public « les méthodes de l’armée » ( violations et crime contre l’humanité) selon les médias hébreux.

Elle a ajouté qu’au fil de l’Histoire toute personne qui a mis en garde contre des crimes de guerre a été pardonnée.

Pour sa part l’avocat de la soldate Avigdor Feldman a affirmé qu’elle  avait « libre accès » à l’ordinateur personnel du « général Naveh » ce qui lui avait permis de découvrir des consignes contraires à un arrêt de la Cour suprême alors cela a heurté sa conscience.

Selon Haaretz l’un des documents « Top secret » soulignait que les soldats avaient reçu pour directive de mener des assassinats ciblés contre des activistes palestiniens en particulier du mouvement du Jihad islamique alors qu’il aurait été possible de les arrêter en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême.

 

Lien court:

Copied