Sun 7-July-2024

Saadat : lAutorité joue le rôle de lemployé au service de loccupation

samedi 29-janvier-2011

Le leader détenu Ahmed Saadat secrétaire général du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) a adressé une lettre depuis sa cellule d’isolement dans la prison sioniste de Nafha dans laquelle il a expliqué sa position sur les détails des conditions de son arrestation le 12 janvier 2002.

Dans sa lettre publiée le vendredi 28/1 par « Ma’an » Saadat a précisé que l’Autorité palestinienne est responsable de son arrestation dans ses prisons de l’erreur de l’acceptation de l’accord d’Ariha (Jéricho) et de son enlèvement de la prison d’Ariha en mars 2006.

« C’est un principe qui ne s’applique pas à notre situation ou à la mienne mais cela reflète la politique de coordination sécuritaire et l’acceptation de l’autorité et de tous ses services de sécurité de jouer le rôle de l’employé pour protéger la sécurité de l’occupation sioniste et il y a beaucoup d’exemples qui confirment que de nombreux militants ont offert leur vie ou leur liberté au prix de cette politique y compris des éléments résistants du Fatah » a-t-il ajouté.

Saadata a poursuivi : « Les principaux responsables de mon arrestation comme je l’ai déjà déclaré est le chef de l’Autorité le défunt Yasser Arafat (Abou Ammar) et tous les chefs des services de sécurité de l’Autorité qui ont participé d’une manière ou d’une autre à la mise en œuvre de la détention y compris Tawfiq Tirawi qui s’il n’est pas directement en charge de l’ordre de la tromperie a contribué à la réalisation de ses objectifs et de mon arrestation. »

Le secrétaire général du FPLP a indiqué : « Dans l’ensemble ce sujet est maintenant derrière mon dos mais ce qui me déranger actuellement est la continuation de la même politique sous le titre de l’exécution des obligations avec des accords qui se sont pas respectés et encore moins que de l’encre sur le papier avec le gouvernement de l’occupation ».

Saadat a fini sa lettre en déclarant : »Les militants payent encore les prix de l’erreur des accords sécuritaires et de la coordination de sécurité et ce qui me préoccupe le plus n’est pas la condamnation de tel ou untel mais la critique d’une méthode qui est encore en place et dont les pratiques représentent plus qu’un service gratuit c’est une condamnation de la résistance palestinienne« .

Lien court:

Copied