Le président du bureau politique du Hamas Khaled Mechaal a accueilli le vendredi 22/10 le vice-président de l’Afrique du Sud M. Kgalema Motlanthe qui était en visite officielle en Syrie où ils ont discuté des dossiers principaux concernant la question palestinienne dont celui de la réconciliation nationale et du processus de paix.
Mechaal a ajouté : « Nos frères en Afrique du Sud nous ont promis de soutenir le peuple palestinien pour réaliser ses buts et ses droits et tout comme le peuple sud-africain a pu réaliser ses bus et son projet national nous pouvons s’il plait à Allah atteindre nos objectifs avec l’aide des africains et de nos amis dans le monde entier ».
Répondant à une question autour la loi de « l’allégeance à l’Etat juif » approuvée par le gouvernement d’extrême droite dirigé par Benjamin Netanyahu le vice-président de l’Afrique du Sud a déclaré : « Toute loi approuvée par les israéliens n’est pas un droit international et ne seront pas appliquées en dehors d’ « Israël » je crois qu’il y aura une résistance palestinienne face à cette loi et le peuple palestinien à entièrement le droit à l’autodétermination ».
A propos de la réconciliation palestinienne Mechaal a assuré que la rencontre Hamas-Fatah qui était prévue le 20 octobre dernier n’état pas le sujet des discussions mais elle était prévue et convenue avec le Fatah. C’est pourquoi nous avons été surpris par la demande du Fatah de changer le lieu de la rencontre nous avons également condamné cette mesure surtout qu’elle s’inscrit dans un cadre politique et que les membres du Fatah ont justifié cette demande en la liant à ce qui s’est passé entre le président Syrien Bachar al-Assad et M. Mahmoud Abbas au sommet de Syrte.
« La réconciliation est plus importante que la paralysie de ses dialogues à cause de paroles échangées au sommet arabe et il est particulièrement nécessaire que ce soit la délégation du Fatah qui vienne à Damas et non pas M. Abou Mazen » a-t-il poursuivi.
Commentant une interrogation sur les initiatives internationales concernant la question palestinienne notamment celles des Etats-Unis Mechaal a dit : « De temps en temps certains côtés internationaux notamment les administrations américaines successives publient des initiatives à ce propos et la dernière est celle du président américain Barack Obama. La majorité de ces initiatives sont bonnes et comportent la promesse de la création d’un Etat palestinien sur les frontières de 1967».
Mechaal a également indiqué que « le problème de ces initiatives est le manque de clarté et délimitation ce qui permet la fuite et la manipulation de l’entité sioniste. Elles possèdent une force de pression contre l’entité sioniste pour les réaliser en effet l’issue se fera en contraignant l’entité sioniste. Pour cela nous avons deux options : soit nous forçons l’entité avec la résistance légitime soutenue par les nations arabo-islamiques et internationales soit en formant une volonté internationale qui la contraindrait à reconnaître tous nos droits nationaux palestiniens ».