Mon 8-July-2024

Les captives palestiniennes dans les prisons israéliennes incessantes souffrances

jeudi 19-février-2009

Des dizaines de captives palestiniennes vivent dans les prisons israéliennes dans des conditions des plus difficiles et des plus compliquées. Elles sont le sujet d’attaques perpétuelles d’agressions d’une privation de tout soin médical.

Le ministère palestinien des affaires des captifs et des libérés affirme que les autorités de l’occupation israélienne continuent à pratiquer toutes sortes d’agressions contre les 69 captives palestiniennes enfermées dans leurs prisons.

Le ministère affirme que ces autorités n’ont pas arrêté pendant ces deux derniers mois leur politique consistant à envahir les cellules pour les inspecter de façon abusive à imposer des sanctions excessives à les priver de leurs droits dont les soins les plus élémentaires.

Enlèvement de sept Palestiniennes

Les forces israéliennes d’occupation continuent à augmenter le nombre de Palestiniennes enfermées dans leurs prisons. Elles ont enlevé d’autres filles et femmes de la Cisjordanie en coopération avec l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.

Riyad Al-Achqar directeur du bureau d’informations du ministère dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie dit que les autorités de l’occupation israélienne ont interpellé durant les mois de décembre et de janvier derniers sept filles et femmes de la Cisjordanie.

Ces autorités ont interpellé l’adolescente Barakat Malki âgée de 14 ans seulement l’adolescente Fidaa Abou Aycha 16 ans la dame Kifah Bahach 23 ans l’étudiante Randa Al-Chahatit 25 ans l’étudiante Samah Smida l’étudiante Amal Abidi et la dame Zahwa Abou Aycha 50 ans.

Conditions d’incarcération

Al-Achqar souligne que les captives vivent dans des conditions de plus en plus difficiles surtout en cette saison hivernale. La pluie et le vent pénètrent dans les cellules. Les barreaux d’acier ne peuvent en aucun cas les gêner.

De plus elles n’ont pas de couvertures suffisantes ni de vêtements. Les fenêtres des cellules sont couvertes de moreaux de fer-blanc. Ces morceaux métalliques ne font qu’interdire au soleil d’entrer dans les cellules et ne permettent pas de laisser entrer suffisamment d’oxygène. Ces cellules sont très froides et humides en hiver. Très chaudes et insupportables en été.

Leurs souffrances ne s’arrêtent pas là. Les insectes parcourent les prisons pour répandre des maladies et en aggraver d’autres. Les autorités pénitentiaires ne fournissent jamais aucun produit aux captives pour lutter contre ces bêtes.

Le ministère palestinien des affaires des captifs et des libérés indique que l’administration des prisons a refusé la requête de l’institution Mandela consistant à voir les conditions difficiles dans les cellules. L’administration répond que les conditions ne sont pas si mauvaises que cela et qu’il n’y a aucune raison pour songer à les améliorer.

Négligence médicale

Les souffrances des captives palestiniennes ne s’arrêtent pas là encore. Les captives malades souffrent toujours de cette négligence médicale. Chaque prison israélienne n’a qu’un infirmer. Les captives n’ont même pas un seul médecin un dentiste encore moins.

Le ministère exprime son inquiétude pour la vie de la captive Nawal As-Saadi habitante du camp de réfugiés palestiniens de Jénine et enfermée actuellement dans la prison israélienne de Talmond. Auparavant elle avait subi une enquête musclée dans la prison israélienne Al-Jalma. Les différentes tortures lui ont causé différents maux : hypertension sinusite…

Et pour ce qui est de la captive Lattifa Abou Draa elle endure toujours cet isolement de la division 13 de la prison israélienne de Talmond. Les pieds toujours ligotés elle se voit toujours interdite de recréation quotidienne. Et pour le mal d’estomac chronique elle n’a eu qu’un médicament inutile de la part d’un infirmier.

La captive Amal Jomaa souffre depuis longtemps d’un cancer de l’utérus. Son état de santé ne cesse de s’empirer faute de soin. Sa vie est vraiment en danger.

Le droit de visite bafoué

Al-Achqar note que l’administration pénitentiaire israélienne prive les captives palestiniennes de la bande de Gaza de leur droit de visite depuis plus de vingt mois. Enfin dernièrement elles en ont une d’une dizaine de minutes seulement.

Avant de terminer ce petit rapport il ne faut oublier le traitement humiliant infligé aux captives pendant leur transfert vers les tribunaux et vers d’autres centres pénitentiaires. La captive Sanabol Brik de la ville de Naplouse a été frappée au visage notamment au nez. Les mains ont été ligotées trop fortement pour y laisser des traces. Le cas de Brik n’est bien évidemment qu’un exemple parmi beaucoup d’autres.

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