Dans le camp de Yebna à Rafah Ahmed Mansour a été forcé de choisir entre sa vie et son domicile.
« Je ne peux pas quitter ma maison à cause des menaces israéliennes de la détruire où pourrais-je aller? Les sionistes ont créé un instabilité dans ma vie pour cela je ne vais pas abandonner ma maison et malgré ma connaissance que l’occupation ne va pas hésiter de détruire les maisons à proximité de la frontière mais je ne peux pas partir. »
Cette nuit le Croissant-Rouge dans la Bande de Gaza a évacué le reste des habitants vivant dans les quartiers de Rafah situés le long de la frontière avec l’Égypte et malgré que Mansour a veillé pour ce que chacun des membres de sa famille parte ailleurs à l’abri d’une incursion probable il a décidé de rester chez lui ce soir.
Les vingt-deux membres de cette famille doivent trouver des proches et des amis ailleurs par crainte des attaques dans la zone de Rafah mais ils vont revenir au début de la matinée tout en espérant que leurs maisons soient intactes.
Les frappes aériennes contre les Palestiniens dans la Bande de Gaza ne sont pas limitées contre un seul secteur et à chaque fois qu’ils quittent Rafah ils ont l’espoir que l’autre endroit soit moins dangereux.
« Après un siège inhumain qui a laissé Gaza sans presque rien à perdre les gens sont invités à faire les adieux à leur demeures où ils ont passé toutes leurs vies » a dit Fida Qishta une habitante palestinienne de Rafah membre du Mouvement de Solidarité Internationale (ISM).
« Après des jours de bombardements coordonnés sur la Bande de Gaza le prétexte d’éviter des victimes civiles est absurde et les bombardements intensifs contre la Bande de Gaza ont déjà fait plus de 300 morts et 1000 blessés » a ajouté Jenny Linnel citoyenne britannique membre du Mouvement de Solidarité Internationale (ISM).
