Mon 8-July-2024

L’occupant israélien ne respecte en rien les droits de l’homme encore moins ceux des captifs

mercredi 24-décembre-2008

Il y a soixante-dix ans l’occupation israélienne s’est déclarée un Etat. La même année l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies a entériné la Déclaration internationale des droits de l’homme. On avait cru que cette déclaration allait former une nouvelle étape. Une étape où la justice l’égalité le respect et tous les droits de l’homme allaient régner partout dans le monde.

Apparemment l’Entité sioniste n’a jamais entendu parler d’une telle déclaration. Bien qu’elle l’ait signé elle ne se donne pas la peine de lire ses trente articles insistant sur la nécessité que tout homme profite de la liberté et de la sécurité. Ces articles prohibent tout ce qui atteint sa dignité son droit à la vie à l’éducation et à l’expression d’avis.

Violations

Le conseiller Mohammed Al-Ghol au ministère palestinien des captifs et des libérés dit qu’au moment où le monde fête la soixantième commémoration de la Déclaration des droits de l’homme les occupants israéliens continuent à bafouer tous les accords et toutes les conventions. Ils pratiquent toute sorte de crimes contre les prisonniers palestiniens dont le nombre s’approche désormais des douze mille captifs.

Notons que le deuxième article de la Déclaration insiste sur le droit de tout homme à jouir de tous les droits et toutes les libertés sans discrimination pour son origine sa couleur son sexe sa langue sa religion ses avis politiques ou autres…

Mais les autorités de l’occupation israélienne ne respectent aucune convention aucun traité concernant les captifs ajoute Abou Al-Ghol. Les captifs doivent être bien traités soignés entretenus.

Politique israélienne anti-captif

L’Etat d’occupation israélienne tient une politique systématique contre les captifs et les captives. Une politique destinée à les tuer psychologiquement et moralement lentement avant qu’ils soient tués physiquement par cette politique de négligence médicale par toute cette torture interdite mondialement. La presse israélienne elle-même en parle.

Le monde et ses institutions appellent à appliquer les droits de l’homme. Mais dès qu’il s’agit de nos captifs ils deviennent muets. On ne bouge pas devant les milliers de Palestiniens enfermés dans des prisons qui ne sont pas même bonnes pour des animaux. Sans eau sans soleil sans soin sans éducation sans nourriture…

La torture

La violence est pratiquée contre les captifs palestiniens par les enquêteurs israéliens ; et c’est le gouvernement de l’occupation israélienne qui leur donne le feu vert sans aucun respect pour aucune convention internationale surtout la quatrième convention de Genève.

Les occupants israéliens détiennent 85 femmes palestiniennes contre lesquelles ils pratiquent toutes sortes de tortures. Le cancer en attaque une. Une autre accouche dans la prison. D’autres sont le sujet d’une inspection à nue d’une descente nocturne d’un enfermement avec des criminelles de droit commun…

Le plus petit captif du monde

Le petit d’une de ces captives est âgé de onze mois seulement. Ce bébé vit dans des conditions des plus difficiles. Il manque une nourriture décente à ce nourrisson. Il lui manque de l’air normal. Il lui manque les petits jouets.

Où ils sont les droits de l’homme de ces 1450 captifs souffrant de toutes sortes de maladies graves et chroniques dont 500 malades qui ont besoin d’une opération compliquée et urgente ? De ces 48 captifs qui tombent en martyre par la négligence médicale israélienne…

Et puis où sont les droits de l’homme et la conscience internationale lors de l’enlèvement criminel de 39 députés du Conseil Législatif Palestinien Dr. Aziz Dweik en tête qui souffre de plusieurs maux ?

Al-Ghol s’étonne encore de l’absence de toute protestation devant l’arrestation de 310 enfants enfermés dans des conditions inhumaines.

Lors de la journée internationale des droits de l’homme le ministère palestinien des captifs et des libérés appelle toutes les institutions juridiques internationales à appliquer les règles des droits de l’homme à nos captifs à les protéger de cette attaque systématique pratiquée par l’Etat d’occupation dans ses prisons à un contrôle international de ce que le peuple palestinien dont ses captifs subit et à condamner l’occupant pour ses mesures venant à l’encontre la Déclaration internationale des droits de l’homme.

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