Wed 30-April-2025

En octobre l’occupant israélien kidnappe 290 Palestiniens dont femmes enfants et journalistes

jeudi 6-novembre-2008

Des enfants des adolescentes des femmes des journalistes des étudiants des agriculteurs se trouvent parmi les 290 Palestiniens enlevés par l’occupant israélien dévoile le « Centre palestinien de la défense des captifs ». Les forces israéliennes d’occupation durant le même mois ont donné 82 raids nocturnes aux domiciles de civils palestiniens dans les différents départements de la Cisjordanie.

Le « Centre palestinien de la défense des captifs » dans son rapport mensuel publié le samedi premier octobre souligne que le département d’Al-Khalil est sur la liste. 81 Palestiniens sont enlevés dans ce département uniquement.

82 raids

Le centre juridique attire l’attention sur le nombre de raids donnés par les forces israéliennes d’occupation dans les différents départements palestiniens. Ce nombre a atteint 82 raids. Comme à l’accoutumée ces attaques ont été pratiquées pendant les heures de la nuit et les forces ont utilisé des chiens policiers qui sèment la terreur parmi les citoyens surtout parmi les enfants et les femmes.

En effet les forces israéliennes d’occupation ont interpellé plusieurs femmes. A l’aube du mardi 7 octobre après avoir donné l’assaut au domicile d’Omar Abou Samra dans le quartier de Thanaba de la ville de Tulkarem elles ont arrêté Mme Artheline Ahmed Swalha 32 ans. Et le matin du jeudi 23 octobre elles ont arrêté MlleMaya Al-Badan 20 ans.

Des journalistes et des étudiants

Le « Centre palestinien de la défense des captifs » indique que les autorités d’occupation israélienne ont arrêté mardi 21 octobre une équipe de journalistes travaillant pour le compte de la chaîne Wattan. Les membres de l’équipe ne faisaient que leur travail. Ils ont photographié des colons israéliens qui agressaient des Palestiniens dans le village de Kfar Qadoum dans le département de Qalqilia.

Dans son rapport les forces israéliennes d’occupation ont investi la faculté technique Palestine au nord de la ville d’Al-Khalil en Cisjordanie. Elles ont mis la main sur des dizaines de fonctionnaires et d’étudiants de la faculté.

La captive palestinienne Mme Attaf Allayyan 44 ans qui vient de quitter les prisons israéliennes dit qu’elle se sent frustrée malgré la liberté retrouvée de laisser derrière elle de nombreuses Palestiniennes souffrir derrière les barreaux des prisons israéliennes.

Et la doyenne des captives palestiniennes Sona vient elle aussi de quitter les prisons israéliennes après douze ans d’incarcération. Sa famille a contacté le « Centre palestinien de la défense des captifs » pour lui affirmer qu’elle avait été le sujet de dures tortures et d’une vie d’extrême souffrance.

L’interdiction de visites

Le « Centre palestinien de la défense des captifs » a catégoriquement condamné la décision de l’occupant interdisant aux familles des captifs de leur rendre visite. Cela représente un crime une gifle donnée à toutes les conventions et traditions internationales.

Il a aussi condamné les tentatives des autorités d’occupation israélienne d’imposer la tenue orange aux captifs palestiniens dans leurs prisons injustes. Cela reflète l’attitude discriminatoire de l’occupant.

Il y a aussi cette politique d’isolement pratiquée assez souvent dans les prisons israéliennes à l’égard des captives et captifs palestiniens dit le Centre. Il appelle les autorités d’occupation israélienne à laisser entrer les couvertures dans les prisons notamment que l’hiver s’approche. Il les exhorte également à libérer le plus petit prisonnier du monde le bébé Youssef Az-Zeq âgé de 9 mois seulement.

Assassinat

Le « Centre palestinien de la défense des captifs » a aussi catégoriquement condamné le crime de tentative d’assassinat mené à l’égard du captif Othman Abou Khardj 36 ans enfermé dans la prison de Jalbou. En fait les autorités d’occupation israélienne ont injecté un poison dans les gencives du captif. Il n’est pas mort mais son foie a été atteint ; son état de santé est actuellement très critique.

Et ce n’est pas le cas unique. Il y a quelque mille trois cents malades qui souffrent dans les prisons israéliennes attendant le soin nécessaire qui tarde à venir dit le centre. Il note que le nombre de captifs qui ont perdu la vie dans les prisons a atteint 195 personnes. Si cette politique de négligence médicale continue le nombre de captifs martyrs risque d’augmenter rapidement.

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