La député du bloc « Changement et réforme » qui représente le mouvement du Hamas au conseil législatif palestinien Mouna Mansour a dit lors de la commémoration de la Nakba (la grande catastrophe) que le droit au retour des réfugiés palestiniens expulsés par force de leurs maisons en 1948 par les forces de l’occupation israéliennes est un droit sacré. En conséquence personne ne pourra l’annuler.
Lors d’une déclaration de presse avec le quotidien palestinien « La Palestine » à l’occasion de la 60ème commémoration de la catastrophe (Nakba) du peuple palestinien Mansour a dit hier mardi 29/4 que le retour est un droit sacré et que tout abandon de ce droit représente une trahison aux droits et principes de la question palestinienne légitime.
La député Mouna Mansour a exprimé son mécontentement envers le silence international à l’égard descrimes perpétrés par les forces de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien.
Elle a déclaré que l’occupation a expulsé par la force plus de six millions de Palestiniens ce qui représente plus de 50% de ce peuple malgré toutes les lois internationales qui ont adopté le droit au retour des réfugiés palestiniens à leurs maisons dans les territoires palestiniens occupés en 1948.
« Jusqu’à quand l’occupant confisquera les terres et agressera les véritables propriétaires ? » s’est interrogée Mouna Mansour.
Elle a également averti des propositions parlant de dédommager les réfugiés avec des sommes d’argents ou de l’idée de les faire résider dans des pays arabes et à l’étranger en échange de l’abandon de leur droit au retour à leurs maisons d’origine dans les territoires palestiniens occupés en 1948. Elle a dit : « Personne n’a le droit de vendre les territoires palestiniens aux Juifs car ces biens sont des Wakfs (biens) islamiques ».
