Le secrétaire général de l’initiative nationale palestinienne a affirmé que l’annonce de l’occupation de construire 300 nouvelles unités coloniales dans la montagne d’Abou Ghounim à Al-Qods occupée représente un grand coup au congrès d’Annapolis.
Il a ajouté que ce pas affirme que les autorités de l’occupation israélienne refusent l’arrêt de la colonisation et dévoile les accords de complots à Annapolis notamment après l’annonce de Tzipi Livni que son gouvernement refuse de s’engager aux décisions d’Annapolis pour éviter toute pression.
Dans une déclaration de presse dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie Al-Barghouthi a dit que l’Etat de l’occupation pratique le mensonge et utilise les réunions et les rencontres pour couvrir ses plans coloniaux.
Il a indiqué que les plans sionistes visent à imposer les réalités sur le terrain à travers ses activités coloniales la construction du mur raciste d’apartheid le blocus et les opérations quotidiennes d’incursions et d’assassinats dans les territoires palestiniens.
Il a ajouté que cette annonce affirme l’échec du congrès d’Annapolis en soulignant que la politique raciste d’apartheid pratiquée par les autorités de l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens à travers plus de 562 barrages et le mur qui a dévoré plus de 852 mètres a rendu la vie des Palestiniens insupportable après les avoir mis dans des prisons fermées.
Al-Barghouthi a appelé toutes les organisations et tous les instituts internationaux ainsi que les hommes libres du monde à exercer une pression internationale sur l’occupation pour libérer les députés enlevés ainsi que plus de 11800 captifs palestiniens.
Il a insisté sur l’importance de respecter la démocratie palestinienne en appelant au renforcement de l’unité nationale notamment après les menaces sionistes d’envahir la bande de Gaza.
Il a poursuivi en disant que les conditions de l’occupation pour reprendre les négociations affirment qu’elle veut imposer ses demandes aux Palestiniens.
On note que l’occupation impose des conditions afin de reprendre les négociations dont la reconnaissance des territoires palestiniens occupés en 1948 comme un Etat juif le renoncement au droit au retour des réfugiés palestiniens la séparation de la ville d’Al-Qods et l’engagement de l’autorité palestinienne à effectuer la première étape de la feuille de route qui appelle à frapper la résistance et à renforcer les désaccords palestiniens internes.
