La politicienne britannique qui s’occupe des affaires du Proche-Orient et du monde la baronne Chirli Williams a exprimé son pessimisme pour trouver une solution lors du congrès d’automne qui sera organisé le mois prochain par les Etats-Unis dans le but de réaliser la paix au Proche-Orient.
Williams a dit lors de son discours tenu hier le vendredi 26/10 à l’institut de Chatham House à Londres que les parties appelées au congrès ne représentent pas toutes les parties concernées par cette question.
Williams voit la nécessité d’appeler à ce congrès tous ceux qui soutiennent ou s’opposent aux Américains au Proche-Orient pour arriver à une représentation populaire et légitime internationale.
Elle a affirmé qu’il n’est pas possible de trouver une solution sans respecter le mouvement du Hamas et tous les pays arabes qui le soutiennent.
Elle a ajouté que ce congrès ne peut également pas négliger les questions principales comme le mur de séparation raciste et les colonies de l’entité sioniste dans les territoires palestiniens.
Williams a indiqué qu’il est difficile de changer la politique de George W. Bush et de son adjoint Dick Cheney qui préparent des solutions militaires aux questions du Proche-Orient.
Elle affirmé au sujet de Tony Blair que le Quartet doit choisir un autre politicien qui s’oppose à la guerre contre l’Irak et au poste d’envoyé spécial dans la région et que Blair a pris la décision de guerre contre l’Irak en s’opposant à tous les peuples du monde.