Sat 6-July-2024

Des Palestiniens suspendus à Rafah refusent d’entrer à travers le passage israélien d’Al-Ouja

dimanche 12-août-2007

Des dizaines de Palestiniens suspendus sur le passage de Rafah du côté égyptien notamment les voyageurs qui se trouvent dans l’aéroport d’Al-Arich refusent d’entrer à travers le terminal d’Al-Ouja de crainte d’être arrêtés sur le passage israélien d’Erez.

Ces déclarations sont venues après l’annonce de l’Egypte disant qu’elle a mis fin à la crise des Palestiniens suspendus sur ses frontières après avoir transporté 6530 Palestiniens à travers le passage d’Al-Ouja puis vers le terminal d’Erez pour qu’ils entrent dans la bande de Gaza.

De leur côté plus de 30 députés au parlement égyptien ont adressé une lettre au président du conseil législatif égyptien Dr. Ahmed Serour dans laquelle ils se sont interrogés sur le sort de cinq députés du Hamas suspendus depuis deux mois dont Mouchir AltMasri et Faraj Al-Ghoul qui sont arrivés au Caire dans une mission officielle d’entraînement commun avec le parlement égyptien.

La lettre a insisté sur l’importance de connaître la position égyptienne envers ces cinq députés et si les autorités de l’occupation israélienne ne vont permettre leur passage qu’à travers le passage d’Al-Ouja ? Ils seront alors une proie facile aux autorités de  l’occupation ?

Les députés égyptiens ont appelé dans leur lettre le comité des affaires arabes des relations étrangères des droits de l’homme de la défense et de la sécurité nationale à se réunir pour discuter de la question des suspendus sur le côté égyptien du passage de Rafah dont les cinq députés du Hamas.

Les sources palestiniennes et égyptiennes ont dit à Qods Press que des dizaines de Oalestiniens suspendus dans la ville d’Al-Arich refusent d’entrer dans la bande de Gaza à travers un autre passage que celui de Rafah par crainte d’être arrêtés par les forces occupantes.

D’autre part les journaux égyptiens ont affirmé hier le samedi 11/8 que le général Ahmed Abdel Hamid le wali du nord de Sanaï a donné ses ordres pour connaître le vrai nombre de Palestiniens suspendus et présenter leurs besoins.

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