Fri 4-October-2024

Zahhar : l’exclusion du Hamas de la mission de Blair s’oppose avec son rôle comme médiateur

samedi 21-juillet-2007

Le leader du mouvement Hamas Dr. Mahmoud Zahhar a minimisé l’importance de la mission de l’ancien premier ministre britannique Tony Blair l’envoyé du quartet international au Proche-Orient à cause de son expérience politique envers la question palestinienne ainsi que le monde arabe et musulman tout en indiquant que les pratiques vont dévoiler la réalité.

Zahhar a douté de sa possibilité de pouvoir activer l’opération de paix au Proche-Orient en soulignant que la culture l’éducation l’orientation politique et l’idiologie influent sur chaque personne et que l’expérience politique de Blair montre qu’il faisait partie de la politique américaine et son exécuteur principal dans la région notamment en Irak et en Afghanistan.

Il a ajouté que son expérience politique montre sa position négative envers les Arabes et l’Islam en exécutant la politique sioniste chrétienne extrémiste basée sur des légendes qui ont emmené le président américain Bush à frapper le Proche-Orient.

Zahhar a ajouté qu’il ne croit pas que Blair pourra changer sa politique mais peut être qu’il réfléchira à effacer les crimes de la Grande Bretagne qui a exilé les palestiniens de leurs maisons en 1948 ou de  son silence envers les crimes perpétrés par l’occupation israélienne contre les palestiniens.

Il a souligné que l’expérience de Blaire et sa relation avec le dossier palestinien ne rassure pas les palestiniens.

Zahhar a démenti l’existence de tout contact entre le mouvement du Hamas et l’ancien premier ministre britannique Tony Blair durant les derniers jours en précisant qu’il n’y a pas de moyen de contact directe avec Blair.

Il a souligné que les moyens de contact sont nombreux avec plusieurs pays européens car la politique du mouvement est de ne pas couper  ses relations avec tous les côtés.

Zahhar a considéré que l’exclusion du mouvement Hamas de la mission de l’envoyé du Quartet international au Proche-Orient Tony Blair est contre son rôle de médiateur et qu’il va perdre sa crédibilité comme intermédiaire tout en affirmant que Blair ne possède pas les clés du Proche-Orient.

On note que l’ancien premier ministre britannique Tony Blair a annoncé à la fin de la première réunion du Quartet à Lisbonne jeudi dernier 19/7 qu’il est optimiste au sujet de la possibilité d’activer l’opération de paix au Proche-Orient.

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