Le premier ministre dans le gouvernement d’unité nationale Ismaïl Haniyeh a affirmé son accord au dialogue national en soulignant que c’est le seul moyen pour résoudre l’actuelle crise palestinienne à condition de ne pas répondre aux conditions étrangères ou aux désirs des Israéliens et des Américains.
Lors de sa rencontre avec un groupe de professeurs d’universités palestiniennes dans son bureau à Gaza Haniyeh a affirmé hierr le mardi 10/7 que le pari sur l’occupation israélienne et la direction américaine est perdant et qu’il est impossible d’imposer le dialogue par la force ni à travers le siège ou les forces internationales.
Il a souligné que l’idée du dialogue est acceptable mais nous avons besoin d’un dialogue clair et sérieux sur des bases nationales qui réalisent le haut intérêt national du peuple palestinien.
Il a dévoilé que des personnalités qui avaient participé avec la délégation du mouvement du Fatah et de la présidence à la Mecque refusaient l’accord en faisant des contacts quotidiens avec la secrétaire générale américaine des affaires étrangères Condoleezza Rice.
Nabil Amr disait en ce moment que s’il serait questionné à propos de cet accord il va dégager sa responsabité car il n’a aucune relation avec cela alors que d’autres ont dit à Abbas qu’il leur a causé un grand ambarras et qu’il les a conduits vers une impasse à travers cet accord.
Haniyeh a ajouté que les groupes rebelles qui ont créé l’anarchie sécuritaire préparaient le grand événement en poussant vers une guerre civile et en frappant la légitimité dans le but d’organiser de nouvelles élections selon le plan de l’envoyé américain Dayton.
Il a renouvelé sa solidarité avec les universités palestiniennes remerciant leur rôle pour servir l’homme et la patrie.
Il a promis d’organiser des visites à toutes les universités dans la bande de Gaza en saluant la force exécutive qui a pu mettre fin aux conflits à l’université d’Al-Azhar à travers l’enquête rapide pour punir les responsables.
Au niveau économique Haniyeh a affirmé qu’il suit minutieusement et de façon continuelle l’affaire des passages et a montré qu’il a effectué des contacts intérieurs et extérieurs avec les parties concernées et surtout les commerçants tout en annonçant qu’il veut faciliter le mouvement des citoyens et des marchandises pour réaliser le haut intérêt du peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Il a affirmé qu’il suit ce sujet à travers les ministères concernés et son conseiller économique l’ingénieur Alaa Al-Araj.
Il a renouvelé son refus de l’utilisation d’un autre passage autre que celui de Rafah en disant qu’il va étudier le choix de diriger le passage de Rafah par la Croix Rouge afin de trouver une solution aux Palestiniens suspendus sur le côté égyptien tout en condamnant les politiques oppressives pratiquées par le président Abbas à propos du passage.
Ismaïl Haniyeh a également affirmé qu’il a appelé toutes les parties concernées à aider les Palestiniens suspendus au passage.
Au sujet des salaires Haniyeh a affirmé que la question est une cause nationale et morale et que le président Abbas ou toutes autres personnalités n’ont le droit d’imposer une punition collective contre les citoyens à cause de leurs positions politiques.
Il a affirmé qu’il poursuivra ce dossier pour reprendre les droits de tous les fonctionnaires en soulignant que le dixième gouvernement formé par le Hamas a apporté des sommes d’argent dans des sacs pour tous les Palestiniens et même pour ceux qui étaient contre le gouvernement et qui entravaient son travail.
De leurs côtés les professeurs ont débattu plusieurs questions avec le premier ministre en présentant leurs remarques propositions et opinions politiques économiques et administratives.
Les professeurs ont insisté sur le dialogue qui est la seule solution à l’actuelle crise entre les Palestiniens tout en refusant le retour à l’anarchie sécuritaire ainsi que le déploiement des forces internationales ou toutes autres conditions étrangères.
Les professeurs ont appelé durant cette rencontre le conseil législatif palestinien à présenter des solutions et des initiatives acceptables en insistant sur la nécessité de propager une culture libre et d’encourager les savants.
