Le mouvement du Hamas a affirmé que le gouvernement d’urgence formé par le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas et dirigé par Salam Fayyad est illégal non démocratique et qu’il a été formé après un mauvais calcul et une fausse réaction.
Le gouvernement du Hamas en Cisjordanie a considéré dans un communiqué dont le Centre Palestinien d’Information a reçu une copie que la continuation de ce gouvernement va approfondir la crise interne en servant les intérêts israéliens et américains uniquement tout en soulignant que le retour au dialogue sur la base du document de l’entente nationale est la seule solution à l’actuelle crise.
Il a dit que la légitimité palestinienne est claire et que personne n’a le droit de la surpasser et que le Hamas a pris sa légitimité à travers des élections libres et démocratiques tout en respectant la légitimité du président Abbas qui doit respecter de son côté la légitimité du conseil législatif et il n’a pas le droit d’annuler les résultats des élections.
Le président Abbas et son premier ministre Fayyad n’ont aucun droit de confisquer les armes de la résistance et le Hamas ainsi que toutes les autres forces du peuple palestinien ne permettent à quiconque de s’approcher des armes de la résistance.
Le mouvement du Hamas a demandé à Abbas d’ordonner à ses services de sécurité d’arrêter immédiatement la campagne sauvage contre les cadres et les organisations du mouvement du Hamas et de libérer tous ceux qui ont été enlevés et détenus dans les prisons des services de la sécurité.
Le Hamas a souligné que l’unité palestinienne est une priorité pour le Hamas et qu’il prodigue tous ses efforts pour réaliser cette unité.
Il a considéré que les prétextes des services de sécurité pour arrêter les éléments du Hamas pour confisquer leurs armes et celles de la force exécutive sont faibles et qu’ils ne sont que des mensonges tout en affirmant que la force exécutive ne se trouve que dans la bande de Gaza.
Le Hamas a exprimé son étonnement du silence des factions et des hommes libres palestiniens en les appelant à travailler dans le but d’arriver à une conciliation nationale.
