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Loccupation de la partie orientale de la ville dAl-Qods vue par la presse turque

dimanche 10-juin-2007

 

Istanbul – CPI

La quarantième commémoration de l’occupation israélienne de la partie orientale de la ville d’Al-Quds et du reste de la Palestine était récemment le sujet favori de journaux turques.

En effet la Turquie a évoqué ce triste anniversaire et tant et plus d’articles ont été publiés par la presse turque pour en parler chacun de son point de vue.

Histoire

Sous le titre : « Allons allumer les flambeaux de notre résistance pour la Palestine » le docteur Ahmet Aghar Aqcha écrit son article dans la quarantième commémoration de l’occupation israélienne de la partie orientale de la ville d’Al-Quds et du reste de la Palestine. Il pratique une comparaison historique de l’occupation israélienne de la ville d’Al-Quds.

Aqcha dit que la première occupation de la ville après la conquête islamique se fait par les Croisés il y a neuf cents ans environ. Les Musulmans de l’époque sont tombés dans la mélancolie. Mais leur courage notamment celui du chef historique Saladin leur ont permis de la libérer.

Le contexte actuel et celui de l’époque de la croisade sont analogues. « Les pays islamiques à l’instar de nos jours s’occupaient à s’entretuer. Au lieu de travailler ensemble pour libérer la ville d’Al-Quds ils tendent des pièges l’un pour l’autre » remarque-t-il.

Ce spécialiste de l’Histoire récite pour l’occasion des paroles du chef Saladin telle : « Un Musulman comment peut-il rire pendant que la ville d’Al-Quds est sous l’occupation ? Comment peut-il dormir pendant que la ville d’Al-Quds est sous l’occupation ? Comment peut-il manger et boire pendant que la ville d’Al-Quds est sous l’occupation ? »

La guerre de juin

Dans la quarantième commémoration de l’occupation israélienne de la partie orientale de la ville d’Al-Quds et du reste de la Palestine et dans le journal Yani Chafaq (la nouvelle aube) Akef Emra écrit un article sous le titre : « Quarante ans après la tombée de la ville d’Al-Quds ».

« La guerre n’a pas seulement changé la carte du Moyen-Orient mais elle a également a ancré une nouvelle sorte de colonisation dans l’opinion publique internationale » écrit-il.

Cet écrivain turc note que cette guerre de 1967 a poussé des millions de gens de leurs terres. Toutes les données politiques et sociales se sont retournées dans tous les sens.

« L’élément essentiel qui a fait sortir le conflit entre les Palestiniens et les Israéliens de sa dimension locale demeure l’occupation de la ville d’Al-Quds » poursuit Akef Emra en soulignant que toute solution qui n’aura pris en compte la question de cette ville sera sans effet. Et dans la mesure où l’Entité sioniste se rend compte de cette question elle essaie d’éviter d’en parler.

L’occupation israélienne diffère de la colonisation traditionnelle. « Elle ne ressemble pas à l’apartheid d’Afrique du Sud ni à l’impérialisme de cow-boys » poursuit-il. En effet « Israël » a pris la notion de « colonisation sioniste » conclue-t-il.

Avant 1967

En la même occasion le journal Akit le premier parmi les journaux turcs à tendance islamique a aussi écrit une colonne intitulé : « Quarante ans après l’occupation de la ville d’Al-Quds et de la mosquée d’Al-Aqsa ».

L’auteur de ce cette colonne Ahmet Warol est connu pour ces articles traitant de la cause palestinienne. Il précise que l’occupation sioniste de la Palestine n’a pas commencé il y a quarante ans de là mais qu’elle a débuté avec l’appropriation de la Palestine en 1917 par les Anglais. C’est à cette époque-là que la Grande-Bretagne tente de fixer l’impérialisme mondial et le sionisme dans la région.

Ahmet Warol insiste dans son article sur le fait que la conspiration des régimes arabes entourant la Palestine a causé l’occupation de la ville d’Al-Quds beaucoup plus que la force militaire sioniste. Il nous fait rappeler le rôle de l’espionnage sioniste dans les hauts niveaux militaires arabes qui a paralysé les officiers arabes et facilité l’occupation.

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