« Les prisonniers que j’ai abandonnés en prison souffrent de l’état de guerre fratricide ils sont entièrement démoralisés par cette situation et réclament la cessation définitive des combats fratricides ».
« Le 12 juillet 2001 à deux heures du matin notre maison fut assaillie par un grand nombre de soldats israéliens. Ils m’ont fait sortir de la maison ainsi que les membres de la famille mon père ma mère et mon petit frère.
Ils ont fouillé la maison avant de m’emmener. Je fus transféré d’une prison à l’autre et d’un interrogatoire à l’autre. Au début je fus emmené au centre Huwwara puis à Ofer où j’ai été condamné à six mois de détention administrative. Et peu après je fus interrogé et ma détention administrative fut renouvelée quatre fois en violation des traités internationaux et les conventions de Genève. L’occupant s’appuie uniquement sur la loi d’urgence qui avait cours à l’époque britannique.
Dans les prisons les conditions sont difficiles. Il devient de plus en plus difficile par exemple de faire la liaison entre les différentes sections des prisons les prisonniers sont de plus en plus isolés. Les prisonniers sont constamment provoqués par les geôliers qui exercent des pressions psychologiques pour détruire le moral des prisonniers.
Les prisonniers réclament et souhaitent que le dossier d’échanges des prisonniers soit mené avec un grand sens de responsabilité et par des spécialistes. Il faut prendre conseil du Hizbullah mais aussi de Ahmad Gibril pour que les négociations soient bien menées car les prisonniers ont le sentiment d’après les différentes déclarations parfois contradictoires que la question de l’échange n’est pas tenue fermement. Ils souhaitent que l’échange se fasse avec succès.
Traduit par Centre d’Information sur la Résistance en Palestine