Des milliers d’ouvriers palestiniens ont organisé hier matin le dimanche 29/4 un sit-in devant le siège de l’ONU à Gaza en appelant à la fin du siège imposé contre le peuple palestinien et en appelant l’ONU à poursuivre son soutien aux ouvriers palestiniens à l’occasion du 1er mai journée mondiale des ouvriers.
Le président de l’union générale des syndicats d’ouvriers palestiniens Rassim Al-Biari a affirmé l’importance de mettre fin au sévère siège imposé contre le peuple palestinien et de soutenir les ouvriers palestiniens.
Il a ajouté : « Nous affirmons au monde et à l’ONU à cette occasion que les ouvriers palestiniens maintiendront l’unité nationale ainsi que les principes du peuple palestinien et la résistance. Nous appelons nos responsables à nous soutenir car nous avons donné tout ce que nous avons de plus cher pour la question palestinienne en espérant arriver à la création d’un état palestinien indépendant le plus tôt possible et avant la journée des ouvriers en 2008″.
Les participants au sit-in portaient des panneaux qui appellent à mettre fin au siège et qui appellent aussi l’ONU ainsi que tous les parties responsables dont l’organisation arabe et mondiale du travail à protéger les Palestiniens du danger de la famine et de la pauvrete.
De son côté le vice secrétaire général de l’ONU à Gaza a affirmé que l’organisation de l’ONU refuse le siège imposé contre le peuple palestinien.
L’union générale des ouvriers palestiniens a publié un communiqué de presse durant le sit-in en appelant l’autorité palestinienne à exécuter la loi du travail et celle du service civil de façon juste et égale pour protéger les droits des ouvriers.
Le communiqué a appelé l’ONU à prendre ses responsabilités humaines envers les ouvriers palestiniens.
Les ouvriers ont envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU en lui demandant d’intervenir pour mettre fin au siège imposé contre le peuple palestinien et trouver des solutions au problème du chômage dans les territoires palestiniens.
La lettre a également appelé l’ONU à pratiquer ses pressions sur l’occupation israélienne pour exécuter les décisions numéro 242 338 et 194 et qu’elle se retire des territoires palestiniens occupés en 1967.
