Tue 2-July-2024

128 captives palestiniennes face à loccupation israélienne

lundi 9-avril-2007

 

Gaza – CPI

Les captives palestiniennes internées dans les prisons israéliennes font face à une escalade systématique de la violation de leurs droits les plus essentiels.

Et dans ce contexte douloureux l’association pour la défense des captifs et de l’homme « Nafha » a appelé la présidence le gouvernement les factions et toutes les forces dans les territoires palestiniens occupés à organiser une campagne populaire pour soutenir les captives palestiniennes internées dans les prisons israéliennes ainsi que tous les captifs.

A cette occasion l’association a publié un rapport confirmant que les captives font face avec endurance et souffrance à toutes sortes d’humiliation de torture et de privation. Elles sont quotidiennement l’objet de sanctions injustes : isolement invasion de cellules torture privation de soins médicaux quand bien même leurs maladies sont souvent causées par les conditions inhumaines d’interrogation d’emprisonnement. L’occupant israélien franchit toujours un pas de plus dans son agression contre les captifs palestiniens. Il y a même des femmes palestiniennes enfermées sous terre !

Statistiques

Ledit rapport confirme que 128 femmes palestiniennes vivent dans des conditions insupportables dans les prisons sionistes. 62 d’entre elles sont déjà condamnées. 63 attendent toujours leur jugement. 3 autres sont internées par cette maudite « arrestation administrative ». Parmi ces 128 femmes 95 sont célibataires 21 mariées 7 divorcées 4 veuves et une fiancée. 70 de ces femmes sont enfermées dans la prison d’Al-Ramla 58 dans celle de Talmoud.

Et en ce qui concerne les départements palestiniens desquels sont originaires ces captives : 10 d’entre elles viennent de la ville sainte d’Al-Quds 19 d’Al-Khalil 19 de Bethlehem 33 de Naplouse 2 d’Al-Nassira 247 de Jénine 8 de Ramallah 12 de Tulkarem 4 de Qalqilia 3 de la bande de Gaza et une de Sakhnine.

12 fillettes

Parmi ces captives palestiniennes se trouvent 12 adolescentes qui n’ont pas encore leurs 18 ans. Une seule a été jugée. Et ces fillettes ne sont pas exclues de la politique d’isolement pratiquée par les autorités pénitentiaires israéliennes.

Violations sionistes

Ces autorités violent le droit humain le plus basique des captives palestiniennes. Elles subissent les effets du gaz lacrymogène elles sont rouées de coups isolées pour de longues durées jusqu’à plus d’un mois. Elles sont souvent privées de leur récréation quotidienne dans la cour de la prison privées de visites familiales. Elles sont souvent la cible d’amendes d’inspections incessantes parfois à nue !

Quant à la prison de Hacharon-Talmoud elle comporte de vastes cellules et d’autres plus petites ne pouvant contenir que deux lits. Une troisième prisonnière se trouvera par terre. Ces cellules sont privées de la lumière naturelle du jour de l’aération la seule fenêtre étant couverte par une plaque en fer-blanc. Et pour alourdir encore plus l’atmosphère la salle d’eau se trouve dans les cellules pour diffuser une mauvaise odeur en permanence !

Et dans la prison de Talmoud la récréation quotidienne est délimitée à trois heures mais ces heures de semblant repos sont souvent confisquées une sorte de sanction ou de chantage.

Une charge supplémentaire

La nourriture constitue une autre source de souffrance pour ces malheureuses mais courageuses captives palestiniennes. Les repas ne respectent en rien leur état de santé les malades en particulier. Et suite à la grève d’août 2004 elles sont privées de toutes sortes de fruits et légumes.

Selon le rapport de l’association de « Nafha » les prisons de l’occupation israélienne ne donnent aucun produit de nettoyage aux prisonnières qui sont dès lors obligées d’en acheter de la cantine : 300 à 400 shekels par mois des charges supplémentaires bien lourdes pour ces femmes isolées du monde.

Des récits humains

La captive est une être humain. Elle est une épouse une financée ou une mère que les Israéliens avait éloignée de son mari et de ses enfants. Le rapport relate plusieurs récits douloureux de ces femmes.

A titre d’exemple la captive Ottaf Aliane les Israéliens l’ont privée de son bébé sa fille Aycha. Son arrestation administrative a été à quatre reprises renouvelée ! Et la petite Aycha manque beaucoup au petit Bra’ le fils de la captive Samar Sabih.

Les six enfants de la captive Noura Jaber lui manque beaucoup ainsi que leur père Sami Al-Halchmoun.

Lien court:

Copied