Fri 4-October-2024

Le prisonnier Hamza Qa’qûr perd sa vue et la direction des prisons refuse de le soigner

jeudi 8-mars-2007

Le prisonnier Hamza Bassam Qa’qur 25 ans de Jénine cadre du mouvement du Jihad islamique a perdu la vue après que la direction des prisons israéliennes ait refusé de le soigner et que son état de santé se soit détérioré. Son épouse affirme qu’il ne peut plus voir d’un œil et que l’autre est menacé si les organisations humanitaires ne font rien pour obliger l’Etat de l’occupation à le sauver.

Hamza est détenu depuis un an et demi. Les services de renseignements israéliens portent toute la responsabilité de son état de santé comme l’affirme l’épouse du prisonnier. Lors de son arrestation il a été emmené pour interrogatoires ce qui a signifié les pires tortures et notamment pour les militants du Jihad comme Hamza car les autorités de l’occupation veulent se venger de ces militants qui ont réussi à leur échapper pendant des années.

Hamza a été blessé lors de son arrestation à la main droite. Il a été emmené à l’hôpital de Afoula. Là il a dû subir des pressions des services de renseignements qui utilisaient sa blessure comme chantage pour avoir des renseignements. Il a passé 99 jours en interrogatoire où toutes les méthodes de torture ont été utilisées comme la shabeh et la position de la banane les pressions sur le dos sur les menottes etc.. Il a été menacé de mort par la simulation de l’étouffement il a subi des coups sur tout le corps. Hamza est tombé plusieurs fois au cours de cette période dans des crises il se retrouvait au sol essayant de respirer. Malgré cela les interrogatoires se sont poursuivis avec la même férocité. Il a été tellement brutalisé qu’il a dû être emmené à l’hôpital pour y être soigné puis transféré de nouveau en cellule. Il a été mis au sein des « asafir » (les oiseaux terme utilisé pour désigner les collabos) dans la prison de Beer Saba’ pendant 18 jours afin qu’il « parle ». Il a été accusé d’appartenir au Jihad islamique et d’avoir essayé d’aider les familles pauvres en réclamant de l’aide à l’étranger.

Les services de renseignements israéliens l’ont transféré d’une prison à l’autre pour éviter qu’il ne trouve la tranquillité. Son état de santé empirait de plus en plus. Son épouse a réclamé par le biais de l’avocat qu’il puisse consulter un médecin mais les autorités carcérales refusaient se contentant de lui administrer des calmants.

Malgré l’intervention de plusieurs associations humanitaires réclamant des soins pour Hamza les autorités carcérales ont poursuivi les mauvais traitements et leur refus. La famille a essayé de charger un médecin privé afin qu’il puisse visiter Hamza mais cela aussi a été refusé.

La famille réclame le droit aux soins pour Hamza et également le droit aux visites. Son fils Iyâd qui avait quelques mois lors de son arrestation le 9/8/2005 ne l’a plus revu.

 

Traduction
 

Centre d’Information sur la Résistance en Palestine

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