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Quelques moments avec quelques familles des martyrs (1)

dimanche 18-février-2007

Beitlehem – rapport spécial

  Nous avons visité étant journalistes dans les camps les villages et dans les villes de Ramallah Al-Quds et Al-Khalil lors de la grande Intifada palestinienne. Nous étions consternés par ce que nous avions vu comme des crimes commis avec sang froid. Ce qui était arrivé à l’étudiant Attwa Hirzallah est un bon exemple.

  Nous sommes partis voir sa mère dans le village de Dir Bazi’ dans le département de Ramallah. Elle nous a reçu avec une profonde tristesse des regards perçant et une façon de parler calme. Elle est la mère palestinienne par excellence.

  La triste dame raconte l’assassinat de son fils

  Attwa était étudiant à l’université de Al-Khalil. Il y était un chef du mouvement des étudiants. Et c’est probablement à cause de ses activités syndicales que les services de renseignements sionistes ont pris la décision de le liquider.

  Les forces de l’occupation sionistes ont envahi son village et placé un piège pour lui et pour un groupe de jeunes. Les soldats les ont stoppés contrôlé leurs cartes d’identité. Puis ils leurs ont demandé de marcher sans regarder derrière eux et ont tiré sur le jeune Attwa. Ils ont laissé les autre jeunes afin qu’ils restent témoins oculaires de leur crime. Officiellement ils ont nié le crime mais pas sur le terrain.

  Le camp de Al-Am’ari

  Dans le camp de réfugiés palestiniens de Al-Am’ari qui se trouve non loin de la ville de Al-Bira les mères parlaient de leurs enfants partis pour toujours. Elles parlaient comme quelqu’un qui parle des fêtes de noce vers lesquelles les enfants sont partis. Elles parlaient de ce garçon qui avant qu’il ne fût sur terre aurait ouvert les yeux et fait un sourire à sa mère. Un sourire pour la vie toute entière… D’autres parlaient du corps de ce martyr comme diffusant un parfum e musc. Cette émanation restera collée à la main de sa mère qui avait fait ses adieux à son fils dans sa tombe.

  Tous les Palestiniens contre l’occupation

  Le martyre a un autre goût dans les villages voisins de Al-Tiba et Dire Al-Jarire. En effet le village chrétien de Al-Tiba s’était aligné avec Saladin dans sa guerre contre les Croisades. C’est lui qui avait donné à ce village le nom Al-Tiba qui veut dire le gentil.

  Les jeunes du village de Dire Al-Jarire ont œuvré main dans la main avec leurs voisins du village de Al-Tiba contre l’occupation. Ils ont été arrêtés ensembles blessés ensembles et sont tombés en martyre ensemble…

  Les vieilles et les vieux des villages attendent toujours leurs enfants enfermés dans les prisons sionistes le retour des disparus la désinstallation des colonies…

  Dans le village de Al-Jarire le maire enregistre dans un vieux répertoire les détails de la confiscation des terrains du village.

    L’histoire du Palestinien chrétien Admon

  Dans la ville de Beit Sahour les parents vivent toujours le goût amer de la disparition de leur fils Admon Ilyas Ghanim 18 ans.

  Le jeune Admon marchait tranquillement au milieu de la ville. En même temps des soldats sionistes positionnés sur un immeuble résidentiel occupé se laissaient aller à un jeu le plus méchant au monde. Ils pariaient sur qui d’entre eux pourrait atteindre la cible avec une pierre. La cible n’était qu’un être humain. Le jeune Admon a reçu une pierre inattendue et mortelle à la tête !

  La mère du défunt dit que sa famille a payé cher très cher telles que toutes les familles palestiniennes le coût de l’occupation de leurs terrains palestiniens.

  De cet assassinat sauvage la mère s’active pour en faire l’écho. Elle participe à toutes les cérémonies des familles qui perd un des siens qui tombe en martyre dans l’Intifada de Al-Aqsa. Cet évènement a aussi poussé le père à s’engager de plus en plus dans le travail national contre l’injuste occupation.

    Salam la paix

  Elle ne peut pas cacher ses profondes tristesses cette vieille dame qui a perdu son petit fils Salam Djalal Moslih 16 ans.

  Une poésie louant le petit Salam embellissait le mur derrière cette grand-mère qui nous parlait avec amertume de son petit salam.

  Salam était dans la cuisine. Il cherchait quelque chose pour le dîner et portait quelques tranches de pomme de terre. Soudain des balles tirées par des colons dans une rue spéciale a pénétré la cuisine et tueé cet adolescent en paix !

  Le petit Salam était le fils unique de ses parents. En plus d’eux c’est la grand-mère qui regarde les montagnes lointaines en sachant qu’il ne reviendra plus.

  Elles sont nombreuses

  Bien nombreuses sont les mères et les grand-mères qui attendent leurs petits amours. Telle la mère d’Antony Al-Chomély.

  Il était un jeune homme dynamique et actif. Il est sorti à la tête d’une manifestation pacifique dans la ville de Beit Sahour. Mais les snipers de l’occupation ont tiré une lâche balle mortelle.

  La terreur ne concerne pas uniquement les jeunes. Les personnes âgées ne sont pas épargnées. Mokhtar Atta partait toujours pour porter secours aux jeunes malmenés par les soldats de l’armée de l’occupation sioniste.

  Un jour son corps a pu supporter les frappes des soldats mais son cœur n’a pas pu supporter les gaz des bombes lacrymogène.

  Tuer avec sang froid

  Dans le village de Dar Salah Abou Salim assis devant sa maison sur une coline nous a dit :

            « Tous le peuples qui avaient lutté contre la colonisation avaient payé des prix chers. Nous aussi nous devons payer aussi cher qu’il soit ce prix.

          Croyez-vous que Salim mon fils soit parti… Pas du tout il est toujours devant mes yeux ».

  Le village a connu un autre martyr. Mahmoud Naïf était parti même avant Salim.

  Les soldats de l’armée de l’occupation sioniste ont frappé jusqu’à la mort le jeune homme Mahmoud pour la simple raison qui il avait refusé d’abattre le drapeau palestinien d’une colonne d’électricité.

  Le village a aussi donné Radi Salah dans le sentier des martyrs. Un groupe de sionistes déguisés en Arabes l’ont assassiné.

  Sa petite sœur qui n’avait que treize ans lors de sa tombée en martyre et qui était habituée à lui peigner les cheveux se voit toujours à côté de lui en trains de lui caresser les cheveux !

  Naïl le petit frère du martyr se rappelle encore du fait que son cher frère défunt le corrigeait pour qu’il rejoigne l’école.

  Il lui manque beaucoup… !

(A suivre)

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