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Le rapport du quotidien palestinien al-hayat al-jadida affirme : Les enfants prisonniers sont exploités au travail par l

jeudi 8-février-2007

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Alors que le gouvernement de l’occupation israélienne essaie de montrer son intérêt pour les droits de l’homme et notamment les droits de l’enfant et qu’il est soutenu par quelques organisations internationales des droits de l’homme le quotidien al-Hayat al-Jadida publié à Ramallah affirme dans un rapport publié le lundi 11 avril que la direction de la prison de Telmond exploite les enfants prisonniers en les obligeant à travailler 8 heures par jours pour obtenir 5 shekels.

Selon le quotidien l’un des enfants palestiniens libérés a affirmé que la direction de la prison dispense également des cours d’hébreu aux enfants : une femme soldat donne trois heures par semaine de cours d’hébreu aux enfants prisonniers.

L’enfant Muhammad Imad Khalaf 16 ans qui a passé en prison la moitié de sa condamnation de 4 mois dans le centre d’interrogatoire de Moskobiyya à al-Quds et le reste à Telmond affirme que « la direction de la prison oblige tous les prisonniers de Telmond à travailler 8 heures par jour pour un « salaire » dérisoire précisant que certains de ces enfants sont obligés de travailler à l’intérieur même de la prison.

Il poursuit : « les soldats viennent à 7 heures du matin dans les cellules ils nous obligent à en sortir ils nous enchaînent les pieds et nous tirent à l’intérieur d’un tunnel de la prison spécifié pour le travail. Chaque prisonnier commence à remplir et à envelopper des cuillères en plastique à l’intérieur de cartons. Le prisonnier passe la plupart de son temps debout sous la garde des soldats ». Khalaf a indiqué que l’un des prisonniers avait une main cassée mais le soldat l’a obligé à sortir et à se diriger au travail sans considération pour son état. »

Selon les sources palestiniennes le nombre des prisonniers enfermés dans Telmond est de 400 ce que confirme Khalaf en précisant que Telmond est spécifié pour enfermer les enfants et disant qu’avec un âge de 22 ans il était le plus âgé.

Au moment où Israël exploite les enfants prisonniers l’administration ne leur offre que deux repas l’un à 11 heures et l’autre à 18 heures. Les enfants sont également obligés de dormir sur des matelas de 5 cm d’épaisseur posés sur le sol avec quatre prisonniers par cellule.

Le prisonnier Khalaf décrit les souffrances quotidiennes des enfants prisonniers souffrances qu’il a vécues tout au long des 4 mois de son incarcération. Il raconte comment le 7 décembre dernier il se dirigeait avec des amis du camp al-Am’ary vers l’un des barrages du quartier sémiramis au sud de Ramallah pour lancer des pierres sur les soldats il a été arrêté. Les soldats se sont jetés sur lui en le frappant avec les crosses des fusils il est resté trois heures sous la pluie debout devant l’une des patrouilles de l’armée d’occupation.

Khalaf explique que les soldats lui ont attaché les mains lui ont bandé les yeux et l’ont utilisé comme bouclier humain devant la patrouille pour empêcher les jeunes de lancer des pierres sur la patrouille. Il poursuit disant qu’après son arrestation par les soldats et les coups reçus il a été transféré au centre d’interrogatoire à Moskobiyya où il a subi pendant deux jours de suite un interrogatoire. Les séances d’interrogatoire duraient jusqu’à 3 heures du matin les soldats l’empêchaient de dormir ils l’agressaient comme ils agressaient les autres prisonniers ils l’insultaient et le menaçaient de le tuer. L’un des officiers dénommé Shadi qui était responsable de l’interrogatoire l’a frappé avec des menottes en fer sur sa tête.

Khalaf explique que le dénommé Shadi l’a frappé après lui avoir demandé pourquoi les jeunes lançaient des pierres et si leurs parents les envoyaient jeter des pierres pour se faire arrêter et recevoir de l’argent Khalaf a répondu qu’ils lançaient des pierres parce que « vous occupez notre terre et tuez nos enfants ». L’officier s’est mis en colère et m’a giflé plusieurs fois et m’a frappé avec les menottes sur la tête ».

Khalaf a également dénoncé comment les instructeurs ont essayé de le faire travailler pour eux en leur fournissant des informations sur les hommes de la résistance affirmant qu’il a refusé toutes les propositions ajoutant : « ils croient que leurs méthodes ne sont pas connues par nous ils pensent qu’il est facile pour nous de vendre notre pays et de collaborer » et son refus catégorique lui a valu encore plus de coups.

Khalaf a indiqué que ces méthodes sont utilisées par les forces de l’occupation pour trouver de nombreux collaborateurs et notamment parmi les enfants prisonniers.

Des sources de la sécurité palestinienne affirment que les appareils israéliens utilisent de nombreux moyens pour faire collaborer les enfants avec eux pour transmettre des informations sur les activistes palestiniens ce qui constitue un grand danger sur la vie de ces enfants en les mettant au-devant des affrontements. Des associations humanitaires palestiniennes dénoncent ces méthodes en soulignant que les enfants déjà sont privés de leur enfance et qu’ils vivent des moments très durs dans les prisons. Pour le ministère des prisonniers il y a environ 360 enfants dans les prisons israéliennes 200 d’entre eux ont moins de 16 ans ils sont exploités et opprimés de la façon la plus inhumaine possible.

L’un des responsables du ministère Ziad Abu ‘Ayn a déclaré que l’exploitation des enfants par la direction des prisons israéliennes constitue une violation flagrante des lois et des traités internationaux qui interdisent la détention des enfants. Il a ajouté qu’Israël vise à détruire moralement ces enfants à briser l’avenir palestinien en pratiquant l’humiliation et la torture envers eux.

« Si la loi internationale interdit le travail des enfants Israël ne viole pas seulement cette loi mais agit de façon délibérée à le violer en obligeant les enfants à travailler à l’intérieur de la prison. « 

Traduction du

Centre d’Information sur la Résistance en Palestine

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