Une organisation non gouvernementale israélienne de gauche chargée de défense des droits humains (B’Tselem) a révélé que les soldats de l’occupation israélienne utilisent l’ordre de tirer sur des Palestiniens en Cisjordanie occupée comme une « procédure de routine » même si la vie des soldats n’est pas en danger.
Cette déclaration s’est tenue dans un rapport de B’Tselem publié sur son site officiel documentant les témoignages d’amis et de la mère de l’enfant de 15 ans Muhammad Da’dis qui a été tué par l’armée d’occupation israélienne le 5 novembre dernier à l’est de Naplouse dans le nord de la Cisjordanie occupée.
L’organisation a souligné que la fusillade mortelle est l’un des aspects de la politique de fusillade appliquée par les forces de sécurité israéliennes en Cisjordanie car elle est utilisée comme une procédure de semi-routine pas seulement dans des circonstances spéciales comme une menace imminente et danger réel pour la vie et il n’y a aucun moyen de l’éviter.
Dimanche la radio officielle hébreu a révélé que l’armée autorisait ses soldats à tirer sur des Palestiniens qui lancent des pierres et des cocktails Molotov même après qu’ils ont fini de les lancer et pendant que les jeunes prennent la fuite.
Elle a souligné que les nouvelles instructions ont été distribuées dans un document écrit à l’armée israélienne en Cisjordanie.
Pour sa part le ministère palestinien des Affaires étrangères a déclaré lundi dans un communiqué qu’il « prend ces instructions très au sérieux et les considère comme un feu vert pour commettre davantage d’exécutions sur le terrain contre les Palestiniens selon les caprices les humeurs et les estimations des soldats de l’armée d’occupation.
De janvier à mi-novembre de cette année l’armée d’occupation israélienne a tué 68 Palestiniens et blessé plus de 13 800 en Cisjordanie et à Jérusalem selon un rapport du Coordonnateur humanitaire des Nations Unies dans les territoires occupés.