La crise de l’électricité frappe toute la bande de Gaza les personnes à mobilités réduite au premier abord. La crise du courant paralyse leurs besoins de la vie courante ainsi que leurs relations sociales.
En fait la crise de l’électricité s’est aggravée depuis plusieurs mois. La coupure du courant atteint les vingt heures ce qui fait tort à tous les domaines de la vie notamment pour les personnes à mobilité réduite. Quatre heures de courant ne pourraient faire grand-chose.
Ces personnes ne peuvent plus utiliser leur fauteuil roulant à plein régime ne pouvant charger leurs batteries.
Double utilisation
La crise de l’électricité Mlle Do’a Qichlan et sa sœur Abir originaires du village d’az-Zawayda la connaissent bien. Elles ne peuvent se déplacer que dans un fauteuil roulant ayant un problème musculaire une maladie héréditaire. Les deux sœurs n’ont qu’un fauteuil faute de moyens financiers.
Mlle Do’a Qichlan est militante active au service des handicapés. L’absence de courant perturbe considérablement ses rendez-vous.
Une nouvelle vie
Quant à Siham Awida 35 ans elle avait vu sa vie complètement changée il y a deux ans après avoir changé son fauteuil roulant manuel par un autre électrique. Depuis elle peut se déplacer sur de longues distances.
Cette dame souffre d’un handicap aux membres inférieurs. Elle travaille dans une association sociale. La crise de l’électricité perturbe beaucoup ses déplacements son travail sa vie. Son fauteuil pourrait s’arrêter à tout moment pendant la journée faute de batterie complètement chargée.
Souci perpétuel
Le jeune Abou al-Karim al-Qirinawi militant dans le domaine du handicap 27 ans se déplace sur un fauteuil électrique. Il a besoin de six heures consécutifs pour charger sa batterie tous les deux jours. Mais la bande de Gaza n’a qu’à peine quatre heures d’électricité par jour.
Al-Qirinawi n’a finalement qu’un souhait c’est de trouver l’électricité quotidiennement afin qu’il puisse bien charger sa batterie et se déplacer normalement et accomplir ses missions quotidiennes.
