Le ministre palestinien de l’Education et de l’Enseignement supérieur Sabri Saidam a affirmé dimanche que son ministère rejetait catégoriquement toutes les restrictions imposées par les autorités d’occupation israéliennes aux universitaires étrangers cherchant un enseignement supérieur en Palestine.
La condamnation a été prononcée lors d’une réunion avec une délégation d’une campagne populaire « pour la protection des détenteurs de passeports étrangers résidant ou visitant les territoires palestiniens occupés ».
La délégation était composée de Sam Bahour activiste de la campagne Rana Barakat et ‘Abla’ Aranki de l’Université de Birzeit.
Saidam a indiqué que son ministère suivra le dossier de la campagne et assurera le suivi avec les parties concernées sur les questions clés qui seront discutées lors de la prochaine réunion du Conseil de l’enseignement supérieur.
Il a souligné la nécessité de conjuguer tous les efforts par les voies politiques diplomatiques et médiatiques afin de faire pression sur l’occupation israélienne pour mettre fin à ses mesures arbitraires imposées à l’entrée d’universitaires étrangers dans les territoires palestiniens occupés.
Saidam a déclaré que de telles restrictions empêchent les universitaires de contribuer au développement de l’enseignement supérieur palestinien en général et du domaine de la recherche en particulier.
La délégation a informé le ministre de l’impact des restrictions israéliennes sur l’entrée des universitaires étrangers sur le développement des institutions éducatives appelant les institutions académiques internationales les autorités officielles et les organisations de la société civile mondiale à soutenir la campagne et à stopper toutes les mesures qui entravent l’entrée et la résidence d’universitaires étrangers dans les territoires palestiniens occupés.
