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Ahmed Dahbour nous quitte après avoir dessiné la Palestine avec ses images poétiques

samedi 15-avril-2017

« Ofer al-Maskobiya et la prison qui est dans le désert » : avec ces mots simples et purs le poète palestinien Ahmed Dahbour dessinait les souffrances de tout un peuple. Dahbour nous a quittés en laissant à son peuple un grand recueil de poésies des poésies chantées par différentes générations sur le sentier de la libération.

Le poète de la révolution

Dahbour reste un des grands poètes de la révolution palestinienne. Ses mots sont dans chaque maison via le groupe musical palestinien Al-Achiqine (les Amoureux). Il a participé à cette révolution depuis sa petite enfance lorsqu’il était enfant dans les rues de Haïfa.

La société culturelle le respecte pour ses poésies ayant enrichi la bibliothèque nationale palestinienne gardant l’identité culturelle et littéraire palestinienne.

La vie de Dahbour

Le poète Ahmed Dhabour est né dans la ville de Haïfa en 1946. Durant la Nakba (la catastrophe de 1948) avec sa famille il est parti vers le Liban puis vers le camp de Homs en Syrie où il a grandi et fait ses études.

Il est vrai qu’il n’est pas allé loin dans ses études ; en revanche il était un avide de lectures et recherchait le savoir.

Il a travaillé comme rédacteur en chef du magazine Lotus jusqu’en 1988. Il a aussi été directeur général du bureau culturel de l’Organisation de la Libération de la Palestine (OLP).

L’expérience palestinienne

Dahbour est un pilier de la culture palestinienne. Toute sa vie exprimait les souffrances palestiniennes sous une interminable colonisation.

Il a publié plusieurs recueils de poésies dont « Les prédateurs et les yeux des enfants » « L’histoire du garçon palestinien » « L’oiseau des unités » « Témoignage avec les cinq doigts » « Fractions décimales ». Il a obtenu le prix de Tawfiq Ziad en 1988.

Beaucoup de chants ont été écrits par Dahbour des chants répétés dans les occasions nationales dont « Sabra et Chatila » « Gaza et la Cisjordanie » « Ô fille ! Dis à ta mère ».

Une grande perte

La dernière année de sa vie le défunt Dahbour a beaucoup souffert de son état de santé jusqu’au jour du samedi 8 avril où il a rendu l’âme sur son lit d’agonie à l’hôpital consultatif de Ramallah.

Le ministère palestinien de la culture a annoncé le départ de Dahbour. C’est une grande perte pour le mouvement national et pour la culture palestinienne dit le ministère.

Dahbour souligne finalement le ministère a laissé ses empruntes sur la littérature palestinienne en général la poésie de la résistance en particulier. Ses productions expriment profondément l’attachement du peuple palestinien à ses droits à sa terre à ses lieux saints et elles expriment la résistance historique du peuple palestinien face à l’injustice et la colonisation.

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