Tue 29-April-2025

Al-Jihad islamique : Les pratiques criminelles israéliennes ne doivent pas faire l’objet d’un débat juridique

lundi 28-avril-2025

Gaza-CPI

Le mouvement d’al-Jihad islamique a critiqué la tenue d’une cession de la Cour internationale de justice (CIJ) pour émettre un avis consultatif non contraignant portant sur le blocus israélien imposé à la bande de Gaza, comme si les pratiques criminelles d’Israel au cours de ces 19 mois sont sujettes encore à un débat juridique.

Dans un communiqué de presse publié lundi, le mouvement de la résistance palestinienne a considéré que « le tribunal aurait dû immédiatement exiger qu’Israël respecte sa décision et mette immédiatement fin au siège – imposé à la bande de Gaza – et à sa politique d’affamement qui visent à exterminer les civils innocents ».

Le communiqué fait suite au maintien d’une cession de la Cour internationale de La Haye lundi, à la demande de l’Assemblée générale des Nations Unies, pour avis consultatif non contraignant sur le recours par l’entité occupante à des politiques d’affamement à Gaza.

Al-Jihad a indiqué que cette cession  de la CIJ se tient après que la Cour ait rendu une décision ordonnant à l’occupant ordonnant l’occupant de prendre des mesures immédiates pour empêcher la commission d’actes de génocide, « mais l’entité – israélienne – n’avait pas obtempéré ».

Le mouvement a souligné que le fait d’entraver l’entrée de nourriture, de médicaments et de carburant constitue un crime de guerre manifeste au regard du droit international en toutes circonstances, surtout que l’ennemi israélien lui-même ne nie pas l’utilisation du blocus comme une arme pour atteindre des objectifs politiques et militaires.

Le Jihad islamique a rappelé que la CPI avait émis en novembre des mandats d’arrêt contre le premier ministre israélmieen Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense Yoav Gallant pour avoir commis des crimes contre l’humanité en affamant la population à Gaza. La cour avait émis une recommandation obligeant les gouvernements et les Etats à mettre en œuvre les mandats d’arrêt, et criminalisant tous les gouvernements qui ne le font pas.

« les manœuvres juridiques dilatoires ne nourriront pas les affamés, ne sauveront pas un enfants , et la justice rendu à des innocents après qu’il soit trop tard ne vaut rien », a déploré le mouvement d’A-Jihad tout en tenant tous les gouvernements et institutions, notamment dans le monde arabe et islamique, qui gardent encore le silence devant les crimes de l’occupation responsables de la famine qui pèse sur les gazaouis.

Al-Jihad a fini par assurer que c’est à cause de ce silence que l’occupant israélien continue de violer tous accords et de fouler toutes les conventions et les lois, enhardi par un soutien inconditionnel et flagrant de l’administration américaine qui lui fournit des armes, des équipements et une couverture politique.

Lien court:

Copied