Nazareth – CPI
L’armée d’occupation israélienne a publié, ce dimanche matin, les résultats d’une enquête militaire concernant les événements survenus à la base de Zikim le 7 octobre 2023, lors desquels cinq officiers et soldats israéliens ont été tués.
Selon le site Yedioth Ahronoth, la base a été attaquée par surprise en deux vagues successives menées par des groupes armés, déclenchant de violents combats. Le rapport souligne que les commandants de la base ont dû se défendre avec des armes légères, en raison d’un manque d’équipements militaires lourds.
L’enquête critique sévèrement la faible préparation défensive de la base et met en lumière une décision controversée de l’ancien commandement militaire : autoriser les officiers à partir en congé sans leurs armes personnelles — une erreur jugée majeure qui a exposé les soldats à un danger direct.
L’enquête révèle également que sept soldats de la brigade Golani ont fui après avoir repéré des combattants d’élite du Hamas sur la plage de Zikim. Les membres des Brigades al-Qassam ont alors saisi un véhicule militaire israélien et avancé vers le kibboutz de Zikim, avant d’être repoussés par une équipe d’alerte locale, alertée grâce à une résidente ayant repéré l’attaque.
D’après la chronologie de l’enquête, l’attaque a commencé à 07h24, lorsqu’une unité médicale a détecté l’approche des combattants. Quelques minutes plus tard, les premières victimes ont été signalées près d’un poste de garde côtier.
Malgré l’intensité des combats, les renforts israéliens ne sont arrivés qu’en début d’après-midi, après l’élimination du dernier assaillant.
L’enquête conclut que l’absence d’armes lourdes, telles que mitrailleuses et grenades, a lourdement pesé sur le déroulement de la bataille. Elle dénonce aussi une faiblesse du niveau de préparation opérationnelle, malgré la proximité de la base avec la frontière de Gaza. Il a aussi été confirmé que les assaillants avaient tenté d’accéder aux dépôts d’armes de la base.
À noter que la base de Zikim faisait partie d’un secteur militaire attaqué dans le cadre d’une vaste offensive impliquant plus de 2 500 combattants, 17 drones, et environ 1 700 roquettes et obus de mortier tirés vers les colonies entourant Gaza ce jour-là.
