Gaza-CPI
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a averti que la bande de Gaza fait face à la plus pire catastrophe humanitaire depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Dans un communiqué publié mardi, OCHA a assuré que le blocus imposé à l’enclave palestinienne par l’occupant israélien qui empêche l’entrée des aides humanitaires a augmenté d’une manière considérable la souffrance des citoyens civils.
Le communiqué a ajouté que la bande sinistrée n’a reçu aucune aide depuis un mois et demi ce qui fut la plus longue période d’interdiction d’entrée des aides humanitaires durant ces 18 mois de guerre génocidaire.
Les Palestiniens à Gaza ne produisent rien à cause de cette guerre destructrice qui les prive de l’eau potable, de l’électricité, des médicaments, des hôpitaux d’un abri pour se refugier du froid… ils vivent exclusivement sur les aides humanitaires qui entrent à travers le passage de Rafah occupé par l’armée israélienne. La décision de fermer ce passage et d’interdire l’entrée des aides qui attendent depuis des mois de l’autre côté égyptien, expose les gazaouis à une famine certaine, c’est une forme de punition collective et d’épuration ethnique.
L’OCHA a rappelé que l’agression israélienne soutenue par les Etats Unis a fait jusqu’à nos jours plus de 167 mille morts et blessés majoritairement des enfants et des femmes alors plus de 11 mille autres citoyens sont encore disparus.
Le Réseau des organisations civiles a de son côté révélé que 91% des habitants de la bande de Gaza sont en situation d’insécurité alimentaire, ils se trouvent dans « une phase de crise » voire plus pire encore (phase 3 ou plus), 345 mille gazaouis vivaient dans la cinquième phase qui fut la plus dangereuse.
Le Réseau des ONG a indiqué que 92% des enfants âgés entre 6 mois et deux ans, ainsi que les femmes allaitantes souffrent de malnutrition alors que 65% des habitants de la bande de Gaza ne peuvent accéder ni à l’eau potable pour boire ni à l’eau propre pour cuisiner et se laver.