Ramallah – CPI
La Commission des affaires des prisonniers a déclaré que les prisonniers de la prison de Megiddo ont souffert d’un problème de santé, il y a quelques jours, à la suite de la consommation de nourriture avariée fournie par l’administration pénitentiaire sioniste.
La Commission des prisonniers a expliqué, dans un communiqué publié par elle et reçu par notre CPI, dimanche, que l’administration de la prison de Megiddo avait délibérément fourni de la nourriture avariée aux prisonniers, il y a quelques jours, et que les prisonniers souffraient de problèmes de santé suite à la consommation d’œufs périmés.
Elle a ajouté que les prisonniers souffraient de douleurs à l’estomac, de diarrhée, de vomissements et d’une forte fièvre, mais qu’ils étaient laissés sans aucun traitement ni examen médical.
La Commission a noté que les prisonniers de la prison de Megiddo ont été soumis à une répression, il y a quelques jours, lorsque des unités spéciales du service pénitentiaire sioniste ont pris d’assaut l’une des sections de la prison, tard dans la nuit, et ont pulvérisé du gaz poivré à l’intérieur des chambres, sans aucune raison apparente et sans prétexte de perquisition.
Tous les prisonniers sont soumis à des coups et à la torture si l’un d’eux s’oppose à la répression.
Selon les témoignages des prisonniers donnés aux avocats de la Commission, les prisonniers sont soumis à de tels abus brutaux environ tous les 10 jours.
Début avril, le nombre de prisonniers et de détenus dans les prisons d’Occupation « néonazie sioniste » avait atteint plus de 9 900, dont au moins 400 enfants et 27 femmes, tandis que le nombre de détenus administratifs s’élevait à 3 498.
Le nombre de détenus de la bande de Gaza qui ont été classés comme « combattants illégaux », par le service pénitentiaire sioniste et reconnus par celui-ci, est de 1 747. Ce chiffre n’inclut pas tous les détenus de Gaza, notamment ceux des camps de l’armée sioniste.
Avant la guerre de génocidaire, le nombre total de prisonniers dans les prisons sionistes dépassait 5 250, dont 40 femmes, 170 enfants et environ 1 320 administrateurs.