Gaza – CPI
Le Hamas a déclaré que les appels croissants au sein de l’État occupant pour arrêter la guerre et libérer les prisonniers israéliens (de l’entité occupante sioniste) « confirment la responsabilité de Netanyahou dans la perpétuation de la guerre et dans la souffrance de ses concitoyens prisonniers et de notre peuple ».
Les familles des prisonniers sionistes chez la résistance dans la bande de Gaza ont appelé à une participation massive aux manifestations, ce soir, samedi, à la veille de Pessah.
Le Hamas a ajouté dans un communiqué samedi que « le sang des enfants de Gaza et des prisonniers de l’entité usurpatrice « néonazie sioniste » est écoulé et continue d’être écoulé pour les ambitions de Netanyahu de rester au pouvoir et d’échapper aux poursuites judicaires ».
Il a souligné que « l’équation est devenue claire : libérer des prisonniers en échange d’un cessez-le-feu. Le monde l’accepte, mais le criminel Netanyahou le rejette. »
Le Hamas a souligné que chaque jour de retard signifie davantage de morts parmi nos civils sans défense et un sort inconnu pour les prisonniers de l’ennemi occupant « terroriste sioniste ».
La Commission des familles des prisonniers sionistes a déclaré dans un communiqué de presse, vendredi soir, que les 59 prisonniers sionistes à Gaza sont « tous des otages » aux mains du Premier ministre, Benjamin Netanyahu.
« On nous avait promis que la nomination du (ministre des Affaires stratégiques Ron) Dermer ferait avancer les négociations, mais il semble que le contraire se produise », a-t-elle ajouté, exprimant son inquiétude face à un reportage de CNN selon lequel la direction de l’équipe de négociation par Dermer entravait les progrès. Elle a envoyé une lettre à Dermer, disant : « Soit vous rendez les 59 otages, soit vous démissionnez. »
CNN a cité une source impliquée dans les négociations, affirmant que l’exclusion, par Netanyahu, des experts militaires professionnels en faveur de Dermer, visait à lui donner un plus grand contrôle sur les négociations.
Netanyahu et son gouvernement, contrairement à la plupart des familles et des proches des prisonniers, insistent sur le fait qu’une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à restituer les prisonniers vivants et morts, encore détenus dans la bande de Gaza. Selon les allégations sionistes
Début mars, la première phase d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël (entité usurpatrice « néonazie sioniste ») a été conclue. L’accord est entré en vigueur le 19 janvier 2025, avec la médiation égyptienne et qatarie et le soutien américain.
Alors que le Hamas a respecté les termes de la première phase, Netanyahou (condamné de criminalité par la CPI) a unilatéralement violé l’accord de cessez-le-feu et évité de lancer la 2e phase, en réponse aux extrémistes de sa coalition au pouvoir.
Le 18 mars, Israël (entité occupante « terroriste sioniste ») a repris sa guerre génocidaire « barbare » sans précédent, contre la population civile de la bande de Gaza, qui a débuté le 7 octobre 2023 et a fait plus de 166 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 14 000 personnes disparues.
