Gaza – CPI
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme (Euro-Med) a déclaré que la poursuite par les Pays-Bas de l’exportation de chiens militaires vers l’armée d’occupation israélienne et ses services de sécurité, malgré leur utilisation comme outil de torture et d’intimidation contre les Palestiniens, expose les autorités néerlandaises à des poursuites légales internationales et nécessite une interruption immédiate de ces exportations ainsi qu’une enquête urgente.
Dans un communiqué reçu par le Centre Palestinien d’Information, Euro-Med a expliqué que son équipe de terrain a documenté de nombreux incidents au cours desquels les forces israéliennes ont utilisé ces chiens pour attaquer des civils palestiniens, y compris des enfants, des personnes âgées et des malades.
L’observatoire a souligné que les forces israéliennes ont eu recours à ces chiens d’attaque lors de leurs incursions dans des maisons, des hôpitaux et des centres d’hébergement, en particulier dans la bande de Gaza.
Il a affirmé que l’utilisation systématique de chiens militaires par les forces israéliennes fait partie d’une politique de terreur et de maltraitance, ce qui rend la participation des Pays-Bas à la fourniture de ces chiens et de leur équipement un viol manifeste du droit international.
L’Euro-Med a appelé le parlement néerlandais à ouvrir une enquête approfondie sur ces exportations, et a demandé au gouvernement ainsi qu’aux entreprises néerlandaises concernées de mettre en place un fonds d’indemnisation pour les victimes palestiniennes affectées par l’utilisation de ces chiens dans les opérations militaires israéliennes.
Depuis plusieurs années, les Pays-Bas exportent des chiens policiers dressés à l’armée israélienne, qui les utilise dans des opérations sur le terrain contre les Palestiniens. L’observatoire a documenté des cas où ces chiens ont été utilisés pour attaquer des civils, y compris des femmes et des enfants, lors de raids sur des domiciles, des hôpitaux et des centres d’hébergement, notamment dans la bande de Gaza.
