Gaza-CPI
Des officiers de l’armée d’Occupation « néonazie sioniste » ont signalé une baisse significative du nombre de réservistes se présentant au service, au point que des compagnies entières ont disparu, en raison de leur incapacité à poursuivre la guerre ou d’une diminution d’environ 30 % des recrues dans certaines brigades.
Le journal Yedioth Ahronoth a rapporté, jeudi, les propos d’un haut officier d’une brigade de réserve de l’unité blindée, qui pourrait entamer une 3e série de combats dans la bande de Gaza, dans les deux semaines à venir. Il a déclaré que, malgré la reprise des combats, il ne parvient pas à remplir les rangs : « Il est très difficile de recruter des réservistes. Nous le ressentons à chaque appel téléphonique que nous passons. La situation n’est plus la même qu’il y a un an. »
L’officier a expliqué qu’il y a une diminution de 30 % des ressources humaines au sein de la brigade pour constituer la force complète. Il a déclaré : « J’ai besoin de 15 officiers pour mener des activités permettant également à chacun de bénéficier d’un repos normal. Actuellement, à deux semaines du début des opérations, je n’ai que 5 officiers. »
Il a ajouté : « Nous avons des compagnies entières qui n’existent plus dans la formation, car elles n’ont ni commandant de compagnie ni adjoint. Si je ne peux pas recruter de personnel, je devrai accomplir les missions avec un effectif réduit. Ceux qui viendront travailler de longues heures et, au bout d’un moment, diront qu’ils ne peuvent pas continuer ainsi et partiront également. Il y a ici un problème majeur qui doit être pris en compte. »
D’autres officiers ont également signalé des difficultés à recruter des soldats pour les prochains cycles de combat et ont averti qu’il s’agit d’un problème nécessitant une attention urgente et sérieuse. L’un d’eux a déclaré : « Les raisons sont connues, notamment la baisse du nombre de personnes se présentant au service militaire. Un soldat m’a dit que son semestre universitaire est plus important pour lui maintenant, car il a pris du retard dans ses études ou son travail et qu’il a des choses importantes à faire. »
Le journal a également rapporté les propos d’un commandant de bataillon, qui a participé à deux cycles de guerre de génocide dans la bande de Gaza et a récemment été transféré en Cisjordanie occupée, faisant état de difficultés similaires. Il a déclaré au journal hébreu : « Il n’est pas facile de combattre pendant une longue période. Il y a une forte motivation, mais nous comprenons les gens, c’est une situation très complexe. Nous constatons une baisse des taux de recrutement d’un cycle à l’autre… Nous ne pouvons pas les blâmer. Ce sont des gens qui ont tout quitté et qui combattent depuis 300 jours, parfois plus. »
Le journal a souligné que les incitations offertes aux réservistes, telles que le fait qu’un réserviste, selon le système, passe une semaine en service militaire, puis une semaine complète chez lui la semaine suivante, avec un salaire complet à la charge de l’armée, « ne constituent pas une motivation pour s’engager dans le combat ».