Wed 30-April-2025

L’Autorité des prisonniers : Les détenues à Damoun souffrent de conditions de détention difficiles

lundi 10-mars-2025

Ramallah – CPI

L’Autorité des affaires des prisonniers et des libérés a rapporté des témoignages de plusieurs détenues palestiniennes dans la prison israélienne de « Damoun », confirmant qu’elles subissent de terribles conditions de détention, très cruelles.

Les détenues, que l’avocate de l’Autorité a visitées, ont déclaré que l’administration de la prison leur avait communiqué des horaires incorrects pour l’Iftar pendant le mois sacré du Ramadan, en plus du fait que la nourriture qui leur est fournie est avariée et insuffisante.

L’avocate de l’Autorité a également précisé que la détenue Nour Mohammed, originaire de Naplouse, est toujours incarcérée à la prison de « Damoun » depuis le 5 décembre 2024.

La détenue a confié à l’avocate : « La situation dans la prison est extrêmement mauvaise, surtout pendant le mois de Ramadan. Les détenues ne reçoivent pas de repas de Suhoor, et les chambres sont fouillées presque quotidiennement pendant les heures du Suhoor. Elles sont aussi sorties pour la pause à l’aube, alors qu’il fait très froid. »

Quant à la détenue Karmel Khawaja (19 ans) de Na’lin, arrêtée le 2 mars 2025, elle a indiqué que les conditions dans la prison sont mauvaises et qu’il y a un grand manque de vêtements.

La détenue Fadwa Assaf (49 ans) de Qalqilya, malade du cancer du sang, a déclaré qu’elle n’avait pas été vue par un médecin spécialisé, ni envoyée à l’hôpital, ni reçue son médicament depuis son arrestation il y a deux semaines, malgré une décision de la cour datée du 6 mars 2025, qui oblige l’administration de la prison de « Damoun » à la soumettre à un examen médical. Elle a souligné que l’administration de la prison refuse de lui fournir la pilule qu’elle prenait quotidiennement.

De plus, la détenue Assaf s’est plainte de la mauvaise qualité et de la quantité insuffisante de la nourriture à la prison de « Damoun ».

Une autre détenue a rapporté que ses camarades étaient victimes de harcèlement de la part des gardiennes pendant les fouilles corporelles à la prison de « Damoun ». L’administration de la prison leur avait aussi délibérément donné un horaire incorrect pour l’Iftar, en leur disant que l’appel à la prière du Maghreb avait lieu à 17h30. De plus, les gardiennes fouillent les chambres pendant le Suhoor et jettent leur nourriture au sol.

Elle a également souligné que la nourriture fournie était avariée et impropre à la consommation humaine.

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