Le Caire – CPI
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Ati, a révélé mardi que son pays était prêt à accueillir une conférence internationale pour la reconstruction de la bande de Gaza, après le cessez-le-feu attendu.
C’est ce qu’a produit lors d’une conférence de presse au Caire qui a réuni Abdel-Ati et le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Xavier Bettel, après celle du Qatar, mardi, selon laquelle les négociations de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et l’échange de prisonniers entre Israël (entité occupante sioniste) et le Hamas sont dans les « derniers détails » et qu’ils sont au point le plus proche d’annoncer un accord.
Abdel-Ati a déclaré : « L’Égypte est prête, lorsque les circonstances se présenteront après le cessez-le-feu à Gaza, à accueillir une conférence internationale pour la reconstruction de la bande de Gaza », selon la chaîne privée « Cairo News ».
Il a ajouté : « Il est temps que la volonté politique soit présente pour parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza. »
Lundi, des sources palestiniennes qui ont préféré garder l’anonymat ont déclaré que l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers dans la bande de Gaza était « presque prêt et pourrait être signé avant vendredi ».
Les sources ont déclaré : « La situation est presque prête, si les choses continuent comme elles sont actuellement, et la signature aura très probablement lieu vendredi ou même avant. »
Au cours des dernières semaines, les médiateurs (Égypte, Qatar et États-Unis) ont intensifié leurs efforts pour organiser des rencontres indirectes entre le Hamas et Israël (entité usurpatrice « néonazie sioniste »), ce qui a conduit à « des progrès significatifs dans les négociations », car les détails de l’accord sont devenus presque indéterminés. Selon les médias, les travaux sont achevés à 90 %.
Avec le soutien américain, Israël (entité occupante sioniste) commet un génocide « barbare », sans précédent, contre la population civile de la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, massacrant plus de 156 570 martyrs et blessés palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, et plus de 11 000 personnes disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d’enfants et personnes âgées, dans l’une des pires catastrophes humanitaires dans le monde.
