Gaza-CPI
Le mouvement de la résistance islamique a condamné avec les termes les plus fermes les déclarations de la ministre des affaires étrangères de l’Allemagne, Annalena Baerbock, qui a reconnu que le bombardement des civils et des hôpitaux ne lui donne pas le sentiment de honte « tant que cela procure la sécurité à Israël » tout en soulignant que cela fait parti des engagements de son pays.
Le Hamas a vu dans cette « déclaration insolente » une violation flagrante de l’accord de 1948 stipulant l’interdiction du génocide, c’est une reconnaissance claire du soutien à l’occupant dans son agression, qui entame dans sa deuxième année, sur la bande de Gaza, elle est aussi une couverture pour l’armée sioniste, ou la nouvelle nazie, pour perpétrer encore plus de crimes de guerre et de génocides contre les civils, les enfants les femmes, les vieillards et les malades.
Le Hamas a décrié cette déclaration qui reflète une mentalité siono-nazie dépourvue de toute valeur humaine et de toute moralité. A travers ces déclarations, ajoute le Hamas, l’Allemagne devient une partie prenante des crimes d’affamement et de génocide et elle doit assumer toute la responsabilité des retombées politiques, juridiques et morales de ses déclarations.
Le mouvement islamique a appelé la Cour internationale de justice (CIJ) à prendre en considération les déclarations de la ministre allemande comme étant des preuves sur la participation de son gouvernement dans le génocide à Gaza. Le Hamas a exhorté la CIJ à revoir sa décision d’avoir refusé la plainte avancée par le Nicaragua contre l’Allemagne l’accusant de violer l’accord de 1948 en continuant à armer l’occupant sioniste.
