Gaza-CPI
Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme a averti que plus de 400 mille Palestiniens sont menacés de mourir de faim au nord de la bande de Gaza et ce après la décision israélienne d’empêcher l’arrivée des aides et des marchandises aux citoyens assiégés parallèlement avec le lancement d’une nouvelle attaque depuis dix jours sur toute la région déjà sinistrée.
L’Euro-Med a précisé dans un communiqué publié ce lundi qu’environ 200 mille Palestiniens au nord de la bande de Gaza sont depuis dix jours dans l’incapacité d’obtenir de la nourriture ni même de l’eau pour boire tout en étant menacés par les bombardements et les tirs meurtriers faisant jusqu’à maintenant plus de 350 martyrs en plus d’un grand ravage qui a touché ce qui avait persisté après une année de pilonnage intensifs.
Le Réseau européen a ajouté que des dizaines de Palestiniens encerclés dans le camp de Jabalya, poussés par la famine, ont été contraints ce lundi de s’adresser au dépôt central de l’UNRWA pour obtenir de la nourriture pour leurs familles affamées mais ils ont été accueillis par les tirs de missiles des drones israéliens, tuant sur le coup dix civils et blessant 40 autres avec des dizaines de victimes qui jonchaient encore dans les rues faute de pouvoir les secourir.
Ceux qui ont survécu aux bombardements sont menacés d’inanition surtout que les israéliens ont annoncé clairement leur décision d’utiliser l’affamement comme arme pour obliger les Palestiniens à quitter leur ville ou d’alourdir le bilan du génocide qui se poursuit depuis plus d’une année.
L’Euro-Med a noté que les habitants qui ont été obligés de se déplacer vers la ville de Gaza se sont trouvés sans abris, ni nourriture ni médicament ni encore la sécurité et la sureté dont parlait l’armée d’occupation. Les équipes de l’organisation européenne ont documenté des centaines de raids et de bombardements ciblant les centres de réfugiés ainsi que les maisons et les hôpitaux.
L’organisation européenne a lancé un appel urgent à la communauté internationale, notamment aux Nations Unies, pour prendre les mesures adéquates capables d’obliger Israël à entrer les aides humanitaires et à arrêter la guerre génocidaire.
