Gaza-CPI
La Protection civile palestinienne a appelé la Croix-Rouge internationale à faire pression sur les autorités d’occupation afin de permettre à ses équipes d’accomplir leurs missions humanitaires dans les lieux des opérations militaires où des citoyens blessés et coincés sous les décombres lancent des appels de détresse avant de périr faute de pouvoir les secourir à temps.
La direction générale de la Protection civile a renouvelé lors d’un point de presse ce mardi son appel à toutes les instances compétentes, dont à leur tête les Nations Unies, l’OMS et l’Organisation internationale de protection civile, d’intervenir en urgence pour permettre l’entrée des engins lourds nécessaires pour lever les décombres et déterrer les corps des blessés et des morts.
Le silence des Nations Unies, assure la Direction de la Protection civile, devant les crimes de l’occupant israélien qui refuse de faire entrer le carburant, signifie une condamnation de mort pour les équipes de la Protection civile palestinienne et la mort de centaines de blessés civils à Gaza.
La Direction de la Protection civile a assuré avoir accompli 37 500 missions humanitaires, soit le travail de 24 ans avant cette agression génocidaire, ce qui a accéléré l’usage et les pannes des matériaux et des voitures, alors que la bande souffre de pénurie de pièces de rechange. A cela s’ajoute l’assassinat de 69 agents et la blessure de 250 autres au moment de leur travail.
La Direction de la Protection civile a indiqué qu’environ 10 000 citoyens se trouvent désormais sous les décombres des maisons et des bâtiments bombardés par les forces d’occupation israélienne alors que les frappes aériennes qui ne s’arrêtent pas et les travaux de secours avec des moyens rudimentaires font que ce nombre augmente d’un jour à l’autre. La Direction a ajouté que le travail avec les moyens de bord actuel pourrait prendre six ans pour venir à bout de plus de 37 million tonnes de décombres, selon les estimations des responsables onusiens.