L’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) qui milite activement en faveur d’Israël a commandé un sondage à l’institut IFOP (portant sur un échantillon représentatif de 1.007 personnes). Les résultats ne sont certainement pas ceux qu’ils espéraient…
L’UEJF s’inquiète fortement de constater que selon cette étude d’opinion 52% des 18-24 ans considèrent que le sionisme est une idéologie raciste. La proportion atteint 50% toutes tranches d’âges confondues.
Toujours parmi les 18-24 ans 54% des personnes interrogées considèrent que le sionisme est “une organisation internationale qui vise à influencer le monde et la société au profit des juifs”.
Globalement 57% des sondés ont une mauvaise ou une très mauvaise image d’Israël et 69% ont une mauvaise ou une très mauvaise image du sionisme. Chez les 18-24 ans seulement 24% ont une opinion globalement favorable à Israël et 25% une image globalement favorable du sionisme.
54% pensent qu’Israël n’est pas une démocratie et 52% ne pensent pas que “Israël est un pays comme un autre”. Néanmoins 75% des personnes interrogées estiment que la France doit maintenir de bonnes relations avec Israël.
La propagande israélienne et sioniste n’échoue cependant pas sur tous les tableaux si on en croit les résultats de ce sondage puisque paradoxalement 54% des personnes interrogées sont d’avis que “l’antisionisme constitue une forme d’antisémitisme” et seulement 26% pensent que “il est justifié de boycotter Israël” (mais la proportion est de 33% parmi les moins de 35 ans).
Si on rapproche les réponses les unes des autres il faudrait donc en déduire qu’aux yeux des personnes interrogées le sionisme est une forme de racisme mais qu’y être hostile est aussi une forme de racisme…
71% des personnes interrogées pensent qu’Israël “porte une lourde responsabilité dans l’absence de négociations avec les Palestiniens” et 57% considèrent Israël comme une menace pour la stabilité régionale. Enfin 72% des sondés ne croient pas à la possibilité d’une paix durable entre Israël et les Palestiniens au cours des 10 prochaines années (59% répondent “probablement pas” et 14% “certainement pas”).
