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La guerre israélienne de 2008-2009 n’a pas dissuadé le Hamas reconnaissent les Sionistes

jeudi 20-septembre-2012

Le Centre des recherches de la sécurité nationale israélienne vient de publier une nouvelle étude préparée par le chercheur Gay Afiada. Selon cette étude l’armée de l’occupation sioniste a pu infliger durant son agression contre la bande de Gaza fin 2008-début 2009 au mouvement de la résistance islamique Hamas une grande défaite et a tué des centaines de gens. Mais cette opération ne pourra être considérée comme étant une victoire simplement car cette guerre a prouvé au système militaire et sécuritaire de l’Etat hébreu que la branche armée du mouvement du Hamas s’était transformée de simples cellules terroristes en une force militaire bien organisée et qu’elle maîtrise bien la gestion de la guérilla.

Cette guerre a prouvé aux Israéliens que le mouvement du Hamas avait travaillé pour la construction d’une force militaire et qu’il a transformé sa branche militaire quasiment en une armée régulière par sa composition et ses matériels militaires selon l’étude. Elle conseille aux décideurs de Tel Aviv de ne pas douter de la capacité du mouvement du Hamas de tirer des leçons d’accroître son arsenal militaire et d’organiser son armée. L’étude ajoute qu’il sera une sorte d’arrogance de dire que la force de dissuasion israélienne a augmenté après cette opération barbare appelée « Plomb durci » par les Israéliens. L’armée sioniste et le système de sécurité devront comprendre que l’armée est sortie victorieuse de la bataille mais elle n’a pas gagné contre le Hamas loin de cela.

Pour sa part le général réserviste Gaby Sibony actuellement chercheur et rédacteur du périodique du Centre dit que des organisations tels le Hezbollah et le Hamas augmentent de plus en plus leur capacité militaire quantitativement comme qualitativement. En conséquence l’armée israélienne devra développer une capacité de réplique adéquate en cas d’un affrontement violent à venir toujours selon le général.

On sait que la position stratégique d’ »Israël » ajoute le général ne permet pas à son armée de supprimer toute menace définitivement. Puis il n’y a pas une solution politique. « Israël » devra donc selon lui reconstruire la force de dissuasion par un coup très fort ce qui demandera beaucoup de temps à l’ennemi pour se reconstruire.

Puis « Israël » devra effectuer une manœuvre forte et rapide. En même temps il devra améliorer la capacité de résistance du front intérieur et de le reconstruire rapidement.

Il croit que l’armée israélienne combattra sur les fronts du nord et du sud dans des zones denses ; elle devra donc faire beaucoup de mal à l’ennemi en essayant d’en faire le moins possible parmi ceux qui ne participent à la guerre en les évacuant par exemple.

Il dit aussi que l’expérience de la deuxième guerre du Liban montre que l’armée israélienne travaille en trois temps. D’abord elle attaque. Puis elle demande à la population de quitter la zone. Enfin elle manœuvre et nettoie la zone.

Puis il parle d’une carte publiée par le Washington Post montrant des dizaines de villages libanais dans lesquels le Hezbollah possède des moyens de combat à partir desquels il tirera ses missiles sur « Israël ». Le gouvernement libanais devra aider la population à quitter la zone de combat. La population serait informée par exemple par un site internet.

Le Hezbollah pourrait œuvrer pour mettre des obstacles dans l’opération de l’évacuation de la population qu’il avait déjà préparé à participer à la guerre.

Enfin « Israël » devrait donner l’impression qu’il évite de toucher les civils pour obtenir une légitimité internationale pour les actions de l’armée israélienne toujours selon ledit général.

Article du Centre des recherches de la sécurité nationale sioniste publié le 16 septembre 2012 traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

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